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Werner Pawlok
Les jardins botaniques des métropoles européennes forment un patrimoine culturel à part : ils associent des chefs-d’œuvre architecturaux des XVIIIe et XIXe siècles à notre fascination pour… En savoir plus
Introduction Curriculum vitæ Expositions Entrevue Vidéo
Informations de fond sur Werner Pawlok
Introduction
Les jardins botaniques des métropoles européennes forment un patrimoine culturel à part : ils associent des chefs-d’œuvre architecturaux des XVIIIe et XIXe siècles à notre fascination pour les plantes exotiques. En ces lieux s’unissent nature et culture pour offrir au visiteur une expérience capable de l’émerveiller tout en le faisant voyager à travers le monde. Dans son cycle intitulé Greenhouses, Werner Pawlok nous ouvre une fois de plus les portes de ces palais floraux. Des Serres royales de Laeken à Bruxelles, lesquelles ne sont en principe ouvertes au public qu’une fois par an, aux légendaires Kew Gardens de Londres en passant par la palmeraie de Francfort, Werner Pawlok capture à sa manière l’interaction entre architecture et tropiques propres à ces lieux exceptionnels et en élabore des impressions colorées presque magiques. Le défi photographique – en l’espèce, prendre des photos dans des conditions d’extrême humidité avant que ne s’embue l’objectif – l’a conforté dans son intuition artistique pour en rapporter des images d’une rare dynamique émotionnelle. Au fond, Werner Pawlok est comme un explorateur des temps modernes qui aurait troqué son carnet de croquis pour un appareil photo.
Cuba- Expired
La patine d’un mur nous laisse ici croire à une peinture abstraite ; là, le hasard arrange les couleurs. Des tons blancs, verts et marron se mélangent dans une harmonie singulière. Dans les photographies de La Havane de Werner Pawlok, qui révèlent le charme morbide de la vieille métropole des Caraïbes, l’éclat passé et l’irréparable décrépitude reposent l’un à côté de l’autre. Les palais de l’ancienne aristocratie sucrière dévoilent avec dignité leur face effritée. Et si les scènes des photographies de Pawlok sont dépourvues d’êtres humains, l'on ressent encore la vitalité des Habaneros, leur indomptable joie de vivre qui a toujours exercé sur l’Europe une grande fascination. L’arrière-goût amer d’un monde englouti évoqué par la déchéance résonne doucement.
Palaces in Venice
Venise est mondialement connue pour son art et son histoire : le labyrinthe des ruelles, la somptueuse place Saint-Marc et les expositions de la Biennale attirent chaque année une multitude de visiteurs. Werner Pawlok, lui, a choisi de montrer la cité lacustre sous un autre angle, largement méconnu du grand public. En nous offrant un aperçu de l’intérieur, il révèle un point de vue particulièrement intime sur le passé de la ville, à l’abri des foules et des clichés. Pour nous, Werner Pawlok a réussi à se faufiler dans les plus beaux palazzi de la ville pour mettre en scène à sa manière leurs sublimes intérieurs.
C’est dans des couleurs vives que le photographe allemand dépeint ici l’histoire vénitienne. Grâce à lui, ses traditions multiséculaires, lesquelles se manifestent à travers l’architecture et l’ornement des édifices, brillent dans de nouveaux tons et stimulent aussitôt l’imagination du spectateur. Celui-ci est invité à remplir les espaces vides de personnages historiques et de fabuleuses anecdotes. Les œuvres signées Werner Pawlok sont autant de voyages photographiques dans le temps, qui, par leur charme unique, rendent un hommage vibrant à la luxuriante beauté de la Sérénissime.
Originaire de Stuttgart, Werner Pawlok fonda son premier atelier en tant qu’autodidacte en 1977 et travailla temporairement à New York. La série Cuba-Expired de 1953 n'est assurément pas le fruit d'un hasard visuel ni pictural. Outre ses étonnants portraits polaroïds d’écrivains en noir et blanc issus de la série Photography Paintings, il est devenu célèbre avec des photos sondant délibérément la frontière entre peinture et photographie, tels ses Polaroids-transfers, ainsi nommés après les avoir reportés sur papier de Hollande ou sur toile, support caractéristique de la peinture.
Avec ces images, tout comme avec ses photos de célébrités et de mode, mais surtout avec à ses polaroids 50 x 60, il dévelopa son propre style pendant plus de dix ans. Récompensé par de nombreux de prix internationaux et grâce à des expositions personnelles ou collectives avec les plus grands noms de l'art tels que Warhol, Richter, Mapplethorpe et Polke, le travail de Pawlok jouit d’une incontestable reconnaissance internationale.
Curriculum vitæ
1953 | Naissance à Stuttgart, Allemagne |
1977-78 | Maître de conférences à l'Académie des Beaux-Arts de Stuttgart et à l'Université des arts de Berlin, Allemagne |
1980 | Fondateur de la première galerie photo d'Allemagne du Sud |
1988-89 | Premier studio à New York, USA |
Vit et travaille à Stuttgart, Allemagne |
Expositions
Expositions individuelles
2021 | Master Pieces, MAC 2 Museum Art + Cars, Singen, Germany |
2018 | Master Pieces, Grand Basel, Basel, Switzerland |
Cuba – expired, Lumas Gallery, Singapore; Melbourne, Australia | |
2016 | Cuba – expired, Lumas Gallery, Singapore; Dubai, UAE, Berlin, Germany; Vienna, Austria |
2015 | Cuba – expired, Lumas Gallery, Moscow, Russia; Riga, Lettland; Mailand, Italy, Salzburg, Austria |
2014 | Cuba – expired, Lumas Gallery, Amsterdam, Netherlands; Paris, France, Dusseldorf, Germany |
2013 | Cuba – expired, Lumas Gallery, London, UK Five Days Paris, Rolls Royce London, London, UK views – faces of literature, Art Week Hamburg Brahms Kontor, Hamburg, Germany |
2012 | Werner Pawlok Fotografien, Kunsthalle Messmer, Riegel, Germany views – faces of literature, Literaturhaus Stuttgart, Stuttgart, Germany |
2010 | moving cities, G3 Gallery, Hamburg, Germany |
2009 | Werkschau / Retrospektive, Galerie Andreas Baumgartl, Munich, Germany |
2007 | Views - faces of literature, Porsche, Stuttgart, Germany |
1999 | Dantes Commedia, Galerie Tobias Hirschmann, Frankfurt, Germany |
1998 | Master Pieces, Museum of Modern Art, Ljubljana, Slovenia |
1997 | Dantes Commedia, Galerie Benden + Klimczak, Cologne, Germany Master Pieces, Art Festival, Birmingham, USA |
1996 | Transfers, Gallerie Raab Boukamel, Lonodn, UK; Contemporary Art Gallerie Zurich, Switzerland |
1994 | Crying Animals, Galerie Hans Mayer, Dusseldorf, Germany |
1993 | Stars & Paints, Musée de l’Elysée, Lausanne, Switzerland Transfers, Second Photobienale India, Neu Dheli, India |
1992 | Master Pieces by Mercedes-Benz (tour opening), Mercedes-Benz Museum, Stuttgart, Germany Transfers, Musée de l’Elysée, Lausanne, Switzerland |
1991 | Photography Paintings, Fotografie Forum, Frankfurt; Kulturverein Zehntscheuer Rottenburg; Forum Böttcherstraße Bremen; Kunstverein Heidelberg, Heidelberg; Städtische Galerie Erlangen, Photogalerie Bordenau, Neustadt; Galerie 6x7, Mainz, Germany; Kunsthalle Innsbruck II, Innsbruck, Austria |
Expositions collectives
2021 | Warum denn in die Ferne... oder In 18 Büchern..., Kunstverein Esslingen, Esslingen, Germany LOOK!, Museum Marta Herford, Herford, Germany |
2019 | Daguerreotypie, Autochrom, Polaroid.1/1“ , Pushkin Museum of Fine Arts, Moscow, Russia Persona, Estudio Pablo de Lillo, Oviedo, Spain Gunter Sachs Kamerakunst, Kunsthalle, Schweinfurt, Germany |
2015 | Le Bord de Mondes, Palais de Tokyo, Paris, France |
2014 | Blütezeit, Kunstsammlung DZ Bank, Frankfurt, Germany |
2013 | Sammlung Gunter Sachs, Kunsthalle Schweinfurt, Schweinfurt, Germany Leigh Bowery, Otherness, Espace Culturel Louis Vuitton, Paris, France |
2012 | XTRAVAGANZA, Staging Leigh Bowery, Kunsthalle Vienna, Vienna, Austria Polaroid, The Finnish Museum for Photography, Helsinki, Finnland |
2011 | Photography in the fast lane, Galerie der Stadt Sindelfingen, Sindelfingen, Germany Light my fire, Nimbus Group Mock-up, Stuttgart, Germany Psychadelic Record Sleeves, Duncan Smith Gallery, Stuttgart, Germany |
2009 | Australia‘s Bushfire Exhibition, McCulloch Gallery, Melbourne, Australia 25 Jahre Fotoforum Frankfurt, Fotoforum Frankfurt, Frankfurt Germany |
2008 | The big picture I + II, Oliver Gordon Gallery, Toronto, Kanada |
2006 | Accrochage, Gallery Andreas Baumgartl, Munich, Germany |
2003 | Photography in Advertising, Design Center, Malmö, Schweden |
2000 | Images Beyond the naked eye, Museo, Den Haag, Niederlande |
1998 | Augenlust, Kunsthaus, Hanover, Germany |
1996 | Rosen, Tulpen, Nelken, Gallery Tobias Hirschmann, Frankfurt, Germany; Contemporary Art Gallery, Zurich, Switzerland natur¿, Kunst- und Ausstellungshalle der Bundesrepublik Deutschland, Bonn, Germany Liebe und Poesie, Gallery Tobias Hirschmann, Frankfurt, Germany |
1993 | Milk Glas, Chicago Athenaeum Museum of Design, Chicago, USA Columbus / Artists United for Nature, Sony Headquater, Tokyo, Japan |
1991 | Coulour, Hamilton ́s Gallery, London, UK Das Goldene Zeitalter, Württembergischer Kunstverein, Stuttgart, Germany |
Entrevue
Pour moi, l’art est d’abord et avant tout un sentiment. Je définirais plutôt l’art par la vie que par les galeries, les collectionneurs, l’argent, etc. Chaque jour qui passe apporte son lot de nouvelles impressions. Celles-ci éveillent en moi des sentiments, qui, à un moment donné, se transforment en énergie et me donnent envie de les mettre en image. Je connais ce sentiment depuis ma plus tendre enfance, et rien n’a changé au fil des ans. Tout a commencé avec un appareil photo que mes parents m’avaient offert comme cadeau d’anniversaire quand j’étais jeune. C’était le moyen le plus direct de transposer mes observations en photo.
Pouvez-vous nous parler de votre processus de travail ?
Au fond, ma technique de travail est à chaque fois différente. Elle dépend de la tâche que je me suis fixée. Avant de commencer une série, je choisis l’équipement que je compte utiliser. Les évolutions technologiques jouent ici un rôle essentiel, car je les intègre volontiers à mon processus de création. J’aime prendre de nouveaux risques. Il est très important pour moi de parfaitement maîtriser ces techniques de travail afin de pouvoir les mettre en œuvre conformément à ma vision.
Quelles personnes vous inspirent ?
Mes séjours à Venise m’ont donné la chance de voir l’œuvre Uncertainty exposée dans le pavillon espagnol de la Biennale d’architecture. Elle m’a beaucoup impressionné. Composée de milliers de feuilles, cette installation, qui occupe une pièce entière, est d’une incroyable légèreté malgré sa densité thématique : créée par Itziar Okariz et Sergio Prego, elle évoque en effet la pandémie et la bulle immobilière espagnole.
Quels sont les artistes/œuvres d’art qui vous impressionnent le plus en ce moment ?
Les grands maîtres de la photographie ne cessent de m’impressionner. Man Ray, Erwin Blumenfeld et Irvin Penn, pour n’en citer que quelques-uns.
À quoi reconnaît-on une bonne œuvre d’art ?
Dès lors que je suis satisfait du résultat et que, bien sûr, il est approuvé par les visiteurs de l’exposition. Lorsque je vois mes photos accrochées dans des musées tels que le Palais de Tokyo, l'Espace culturel de Louis Vuitton, le Musée de l'Elysée à Lausanne ou la Kunsthalle de Vienne, c'est une belle confirmation de mon travail.
Sur quel projet travaillez-vous en ce moment ?
Je planche en ce moment sur un nouvel album La Nouvelle-Orléans SOUS-CURRENT. Maintenant que mes deux derniers livres sont terminés - Dimore Veneziane, ma lettre d'amour photographique à Venise, et le livre Greenhouses CATHEDRALS FOR PLANTS, un voyage à travers l'Europe à la découverte des plus belles serres - la Nouvelle-Orléans m'envoûte complètement. C'est sans aucun doute l'une des villes les plus fascinantes des États-Unis. Cette métropole dynamique du Sud est riche en histoire, en culture et en délices culinaires. Découvrir son atmosphère unique est une aventure pour tous les sens. C'est un grand plaisir pour moi d'écrire un livre sur cette ville.
Quel but l’art doit-il poursuivre ?
Il doit avant tout inspirer!
L’art rend-il heureux ?
Ce n’est pas l’art qui doit rendre les gens heureux, mais la vie. Néanmoins, l’art en fait définitivement partie !