- Offres exclusives
- Nouveautés inspirantes
- Invitations personnelles aux événements artistiques
Isabelle Menin
Il est aisé de reconnaître que la photographe puise ses racines dans la peinture. Elle ne fascine pas seulement le monde de l’art par l’éclat de ses couleurs, mais par le dialogue fabuleux… En savoir plus
Introduction Curriculum vitæ Expositions Entrevue
Only In Your Heart 02
Distorted Nature
à partir de € 1 050
Only In Your Heart 02
Distorted Nature
à partir de € 1 050
Tondo 3
Distorted Nature
à partir de € 599
Tondo 3
Distorted Nature
à partir de € 599
Dream River 04
Distorted Nature
à partir de € 699
Dream River 04
Distorted Nature
à partir de € 699
Midnight 01
Distorted Nature
à partir de € 899
Midnight 01
Distorted Nature
à partir de € 899
From a Dream 04
Distorted Nature
à partir de € 499
From a Dream 04
Distorted Nature
à partir de € 499
Les fonds angéliques
Distorted Nature
à partir de € 699
Les fonds angéliques
Distorted Nature
à partir de € 699
Up To The Sky 02
Distorted Nature
à partir de € 1 690
Up To The Sky 02
Distorted Nature
à partir de € 1 690
Tondo 2
Distorted Nature
à partir de € 950
Tondo 2
Distorted Nature
à partir de € 950
The Lake 1
Distorted Nature
à partir de € 599
The Lake 1
Distorted Nature
à partir de € 599
From a Dream 01
Distorted Nature
à partir de € 499
From a Dream 01
Distorted Nature
à partir de € 499
La Vie en Rose
Distorted Nature
à partir de € 899
La Vie en Rose
Distorted Nature
à partir de € 899
The Beautiful Morning
Distorted Nature
à partir de € 699
The Beautiful Morning
Distorted Nature
à partir de € 699
Dream River 06
DARLINGS
€ 199
Dream River 06
DARLINGS
€ 199
Lude Nº 11
PETITES
€ 179
Lude Nº 11
PETITES
€ 179
Elusive Paradise
PETITES
€ 399
Elusive Paradise
PETITES
€ 399
Dream River 01
PETITES
€ 269
Dream River 01
PETITES
€ 269
Informations de fond sur Isabelle Menin
Introduction
Il est aisé de reconnaître que la photographe puise ses racines dans la peinture. Elle ne fascine pas seulement le monde de l’art par l’éclat de ses couleurs, mais par le dialogue fabuleux qu’elle établit entre texture et matérialité également. Dans ses œuvres, l’artiste engendre un tourbillon virtuel attirant le regard vers des profondeurs abyssales.
Menin parle de ses compositions comme des « photographies intérieures, des paysages désordonnés », et se réfère ainsi à la proximité inouïe qui réside entre le caractère humain et la complexité de la nature. Ses œuvres s’inspirent entre autres de Pierre Paul Rubens et des primitifs flamands – courant artistique des XVe et XVIe siècles dont Jan van Eyck, Hans Memling et Rogier van der Weyden, notamment, furent les membres éminents. Le lien vers les maîtres néerlandais se manifeste dans l’obstination de Menin à esquisser dans des mondes fictifs une forme singulière de réalité. Après des études à l’École de recherche graphique de Bruxelles, Isabelle Menin se consacre d’abord à la peinture et à l’illustration. S’ensuivent alors rapidement de nombreuses expositions en Belgique. Non contente de s’être adonnée aux techniques classiques pendant presque dix ans, l’artiste voit dans l’art numérique un nouveau défi palpitant à relever. Menin trouve encore et toujours ses sujets dans la nature ; travailler les éléments floraux apparaît comme une constante dans ses compositions.
L'un des aspects les remarquables de ses œuvres se trouve dans l’association de formes pittoresques, romantiques et organiques, d’une part ; et leur réalisation technique, d’autre part. L’artiste joue sur les textures autant que sur les couleurs, photographie les fleurs une par une, scanne des fragments de plantes pour in fine les réunir dans des compositions nouvelles. Ses œuvres ont été exposées au très célèbre Carrousel du Louvre dans le cadre du salon photographique Fotofever.
« L’emploi de médiums digitaux a repoussé mes limites. Dans le travail numérique, les processus sont plus fluides, tous les éléments restent réversibles. »
Menin parle de ses compositions comme des « photographies intérieures, des paysages désordonnés », et se réfère ainsi à la proximité inouïe qui réside entre le caractère humain et la complexité de la nature. Ses œuvres s’inspirent entre autres de Pierre Paul Rubens et des primitifs flamands – courant artistique des XVe et XVIe siècles dont Jan van Eyck, Hans Memling et Rogier van der Weyden, notamment, furent les membres éminents. Le lien vers les maîtres néerlandais se manifeste dans l’obstination de Menin à esquisser dans des mondes fictifs une forme singulière de réalité. Après des études à l’École de recherche graphique de Bruxelles, Isabelle Menin se consacre d’abord à la peinture et à l’illustration. S’ensuivent alors rapidement de nombreuses expositions en Belgique. Non contente de s’être adonnée aux techniques classiques pendant presque dix ans, l’artiste voit dans l’art numérique un nouveau défi palpitant à relever. Menin trouve encore et toujours ses sujets dans la nature ; travailler les éléments floraux apparaît comme une constante dans ses compositions.
L'un des aspects les remarquables de ses œuvres se trouve dans l’association de formes pittoresques, romantiques et organiques, d’une part ; et leur réalisation technique, d’autre part. L’artiste joue sur les textures autant que sur les couleurs, photographie les fleurs une par une, scanne des fragments de plantes pour in fine les réunir dans des compositions nouvelles. Ses œuvres ont été exposées au très célèbre Carrousel du Louvre dans le cadre du salon photographique Fotofever.
« L’emploi de médiums digitaux a repoussé mes limites. Dans le travail numérique, les processus sont plus fluides, tous les éléments restent réversibles. »
Curriculum vitæ
1961 | Naissance à Bruxelles |
Études d’art à l’École de recherche graphique, Bruxelles, Belgique | |
Vit et travaille à Bruxelles, Belgique |
Expositions
Expositions individuelles
2020 | Art on Paper NYC ,Muriel Guépin Galerie, New York, USA Isabelle Menin - Focus ,Bau-Xi Galerie, Toronto, Canada Isabelle Menin - Focus ,Bau-Xi Galerie, Vancouver, Canada |
2019 | Art on Paper NYC ,Muriel Guépin Galerie, New York, USA Art on Paper Hong Kong ,Muriel Guépin Galerie, Hong Kong, China Art Market San Francisco ,Muriel Guépin Galerie, San Francsico, USA Aqua Art Fair ,Miami, USA |
2018 | Pulse Miami Art fair , Muriel Guépin Galerie, Miami, USA Fotofever Paris Carousel du Louvres ,Muriel Guépin Galerie, Paris, France Texas Contemporary Art Fair , Muriel Guépin Galerie, Houston, USA Seattle Art Fair, Muriel Guépin Galerie, Seattle, USA Art Market san Francisco ,Muriel Guépin Galerie, San Francisco, USA Art on Paper NYC ,Muriel Guépin Galerie, New York, USA |
2017 | Garden on Orchard, Muriel Guépin Gallery, New York, USA |
Seattle Art Fair, Muriel Guépin Gallery, New York, USA | |
Gothic Show, Lehman College Art Gallery, New York, USA | |
2016 | Karen Margolis and Isabelle Menin, Muriel Guépin Gallery, New York, USA |
Round it up!, Muriel Guépin Gallery, New York, USA | |
Art Market San Francisco, San Francisco, USA | |
Total Flora, Galerie Christine Knauber, Berlin, Germany |
Expositions collectives
2020 | Simple Tones, Muriel Guépin Galerie, New York, USA |
2019 | Winter Blues, Muriel Guépin Galerie, New York, USA Group Show Pryor Fine Art Galerie, Atlanta, USA Group Show Gilman Contemporary Galerie, Idaho, USA |
2018 | The Collector’s Show , Muriel Guépin Galerie, New York, USA That’s All Folks ! , Muriel Guépin Galerie, New York, USA |
2016 | Belgium Modern Art Exhibition, Hongqiao Museum, Shanghai, China |
OFF Art Fair, Brussels, Belgium | |
Kunstraï, Amsterdam, Netherlands | |
MIA Fair, Milano, Italy | |
Setup Contemporary Art Fair, Bologna, Italy | |
Fotofever - Carrousel du Louvre, Paris, France | |
The Perception of Beauty - Group show, Sophie Marée Gallery, The Hague, Netherlands | |
Femmes de Belgique - Group Show, Sophie Marée Gallery, The Hague, Netherlands | |
FLORA, Musée des Beaux-Arts, Mons, Belgium | |
2013 | The Perception of Beauty, Sophie Marée Gallery, The Hague, Netherlands |
Les Femmes de Belgique, Sophie Marée Gallery, The Hague, Netherlands | |
2011 | Belgium Modern Art Exhibition, Hongqiao Museum, Shanghai, China |
2010 | 250/3, Galerie Antonio Nardone, Brussels, Belgium |
1999 | FLORA, Musée des Beaux-Arts, Mons, Belgium |
Entrevue
Comment en êtes-vous venu à l’art ? Racontez-nous comment tout a commencé?
Je ne me souviens pas de moi n’étant pas attirée par l’art.
Pour l’anniversaire de mes 6 ans, mon oncle m’avait emmenée à l’opéra. Il avait choisi « Carmen » qui est un opéra pas trop difficile pour un enfant. Et je pense que ma vie a définitivement basculé dans l’art à ce moment-là.
J’étais fascinée, amoureuse des décors, de la musique, des émotions, de l’intensité. Complètement et à jamais acquise à la cause de l’art. Ou à ce qu’il provoquait en moi en tout cas.
Pouvez-vous nous parler de votre processus de travail?
Mon travail est basé sur de la photographie manipulée digitalement. Je photographie bien sûr toutes les fleurs qu’on voit dans mes images, mais aussi un tas d’autres éléments, le ciel, l’eau, des morceaux de pierre, n’importe quel objet ou élément qui me donne envie de l’incorporer à mes images de par sa forme, sa couleur ou sa matière. Ensuite j’assemble tout pour recréer un genre de paysage où je pense trouver un point d’équilibre. Parfois il y a plusieurs images « terminées » ou qui pourraient être considérées comme terminées qui finissent empilées les unes sur les autres pour n’en donner qu’une au final. Il faut assembler, désassembler, empiler, ajouter et effacer jusqu’au moment ou le plaisir et l’apaisement émergent. C’est un équilibre personnel et délicat.
Quelles personnes vous inspirent?
Plutôt que « qui », je dirais « quoi ». Love.
Quels sont les artistes/œuvres d’art qui vous impressionnent le plus en ce moment?
En ce moment je suis très fascinée par l’école du paysage classique, 16ème et 17ème siècle. Le Lorrain, Poussin, Watteau etc, et par la façon dont les artistes ont cassé les codes du classicisme pour inventer des paysages délirants.
À quoi reconnaît-on une bonne œuvre d’art?
Une bonne oeuvre d’art devrait ouvrir en nous des portes vers le mystère que nous sommes, vers les parts sombres de nous-mêmes, devrait éclairer ces parts sombres, devrait nous mener au plus près du mystère de la vie, de la joie, de la douleur.
Quel but l’art doit-il poursuivre?
Je dirais que l’art existe pour que nous puissions garder l’espoir en l’humanité.
L’art rend-il heureux?
Je suppose qu’il peut parfois nous apporter un peu de bonheur puisqu’il est parfois consolateur.
Du moins il peut nous réconcilier avec la vie et alléger un peu nos souffrances, ce qui est déjà un petit morceau de bonheur.
Je ne me souviens pas de moi n’étant pas attirée par l’art.
Pour l’anniversaire de mes 6 ans, mon oncle m’avait emmenée à l’opéra. Il avait choisi « Carmen » qui est un opéra pas trop difficile pour un enfant. Et je pense que ma vie a définitivement basculé dans l’art à ce moment-là.
J’étais fascinée, amoureuse des décors, de la musique, des émotions, de l’intensité. Complètement et à jamais acquise à la cause de l’art. Ou à ce qu’il provoquait en moi en tout cas.
Pouvez-vous nous parler de votre processus de travail?
Mon travail est basé sur de la photographie manipulée digitalement. Je photographie bien sûr toutes les fleurs qu’on voit dans mes images, mais aussi un tas d’autres éléments, le ciel, l’eau, des morceaux de pierre, n’importe quel objet ou élément qui me donne envie de l’incorporer à mes images de par sa forme, sa couleur ou sa matière. Ensuite j’assemble tout pour recréer un genre de paysage où je pense trouver un point d’équilibre. Parfois il y a plusieurs images « terminées » ou qui pourraient être considérées comme terminées qui finissent empilées les unes sur les autres pour n’en donner qu’une au final. Il faut assembler, désassembler, empiler, ajouter et effacer jusqu’au moment ou le plaisir et l’apaisement émergent. C’est un équilibre personnel et délicat.
Quelles personnes vous inspirent?
Plutôt que « qui », je dirais « quoi ». Love.
Quels sont les artistes/œuvres d’art qui vous impressionnent le plus en ce moment?
En ce moment je suis très fascinée par l’école du paysage classique, 16ème et 17ème siècle. Le Lorrain, Poussin, Watteau etc, et par la façon dont les artistes ont cassé les codes du classicisme pour inventer des paysages délirants.
À quoi reconnaît-on une bonne œuvre d’art?
Une bonne oeuvre d’art devrait ouvrir en nous des portes vers le mystère que nous sommes, vers les parts sombres de nous-mêmes, devrait éclairer ces parts sombres, devrait nous mener au plus près du mystère de la vie, de la joie, de la douleur.
Quel but l’art doit-il poursuivre?
Je dirais que l’art existe pour que nous puissions garder l’espoir en l’humanité.
L’art rend-il heureux?
Je suppose qu’il peut parfois nous apporter un peu de bonheur puisqu’il est parfois consolateur.
Du moins il peut nous réconcilier avec la vie et alléger un peu nos souffrances, ce qui est déjà un petit morceau de bonheur.
Vous aimerez peut-être aussi ces artistes