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Horst & Daniel Zielske
Retrouvez des métropoles telles que Berlin, New York ou Shanghai dans une atmosphère envoûtante, presque irréelle ! C’est à l’heure bleue que Horst et Daniel Zielske prennent leurs photos,… En savoir plus
Introduction Curriculum vitæ Expositions Entrevue Vidéo
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à partir de € 990
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New Yorker I
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à partir de € 2 590
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€ 2 590
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Bauhaus II
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Informations de fond sur Horst & Daniel Zielske
Introduction
Retrouvez des métropoles telles que Berlin, New York ou Shanghai dans une atmosphère envoûtante, presque irréelle ! C’est à l’heure bleue que Horst et Daniel Zielske prennent leurs photos, lorsque la nuit se fait jour et que les villes sont encore désertes.
Les Zielske vont à l’essentiel et capturent des moments magiques pour l’éternité. Entre père et fils, il règne une parfaite harmonie : c’est dans cet esprit que leurs œuvres voient le jour. « Tels deux peintres qui installeraient leur chevalet et travailleraient de concert à l’élaboration d’un tableau », explique Horst Zielske.
New York
La ville qui ne dort jamais ? Horst et Daniel Zielske réfutent ce mythe en en créant un nouveau : Dans leur éblouissante série, la métropole de l’Hudson brille sous un nouveau jour.
Nos deux artistes photographes souhaitaient rien moins que de réaliser « les meilleures photos de New York ». Et ce fut le cas : à l’aube, les nuages, le brouillard et les orages donnent à leurs images un effet à couper le souffle. Dans la pénombre, les rues et les ponts déserts agissent comme une mise en scène de la réalité. Les sources de lumière artificielle telles que les lampadaires, les feux de circulation, les enseignes néon ou encore les projecteurs sur les bâtiments ajoutent autant d’accents à une composition quasiment monochrome : au coin de la rue, sous un viaduc de l’elevated, le Bronx se révèle dans des tons rouges. À Chelsea, c’est un brun jaunâtre qui domine.
Modern Turner
William Turner est considéré comme l’un des précurseurs du modernisme. Il était donc temps de réhabiliter avec les moyens techniques actuels. Horst et Daniel Zielske ont relevé ce défi. Le résultat est un hommage vibrant à l’un des plus grands peintres britanniques.
Turner le paysagiste a laissé derrière lui une œuvre prolixe, ponctuée de nombreux voyages. Dans huit pays, pour être précis, dont la France, l’Italie et la Suisse. Dès 2008, les Zielske ont entrepris de marcher sur ses traces. Ils y ont photographié les lieux ayant inspiré ses tableaux il y a plus de 150 ans. Certes, les points de vue et les perspectives ne sont pas toujours identiques, mais dans toutes les images, la fascination pour la nature est manifeste. Le peintre et les photographes semblent étroitement liés dans leur vision du monde.
German Symphony et Coastline
À Rügen, la côte est quasiment absente. Dans le massif gréseux de l’Elbe, les falaises s’élèvent au-dessus du brouillard. Quant au littoral de la mer du Nord, il semble provenir d’un autre monde. Horst et Daniel Zielske savent comment créer, à partir de sujets réels, des œuvres uniques en leur genre.
Dans leurs séries « German Symphony » et « Coastline », ce duo d’artistes dévoile des photos de paysage d’une exceptionnelle qualité. Entre aujourd’hui et demain, dans la pénombre de l’aurore, père et fils trouvent l’expressivité de la nature, celle-là même qui ajoute à leurs photos un je-ne-sais-quoi de mystérieux. Autant de moments magiques qui nous auraient probablement échappé si les Zielske n’avaient été là pour les prendre en photo.
Megalopolis
Shanghai ne fut pas toujours la mégapole que l’on connaît aujourd’hui. La cité marchande a plus de mille cinq cents ans d’histoire. Son architecture en témoigne. Horst et Daniel Zielske ont étudié de près la « ville du futur ». Ils y ont découvert un lieu de vie presque artificiel, entre fiction et réalité.
Un certain gigantisme domine le paysage urbain. Comme dans le décor d’un rêve, les ponts serpentent à travers les rues, les immeubles s’apparentent à des maquettes. Ici, kitsch et commerce marginalisent la culture et la tradition. Rares sont les recoins où le charme de l’Asie d’antan est encore palpable. Les photos signées Horst et Daniel Zielske saisissent l’éblouissante illusion de la ville-monde. Un portrait urbain fascinant qui donne envie de voir la métropole chinoise des superlatifs.
London
Lorsqu’au petit matin le brouillard se répand sur Londres, on se croirait dans un roman de Durbridge, de Dickens ou de Conan Doyle. Horst et Daniel Zielske envisagent la capitale de l’Empire britannique comme une ville à histoires, toile de fond de polars captivants. À l’aube, la métropole anglaise s’abandonne aux photographes dans un demi-jour très particulier.
Derrière les façades illuminées se cachent de mystérieux secrets. Le silence que diffuse « River Thames III » est empli de tension, tandis que « St Pauls Tobacco » flirte avec un certain romantisme. Horst et Daniel Zielske parviennent avec brio à dépeindre le Londres moderne : entre traditions anciennes et progrès absolu, repères historiques et architecture futuriste résolument spectaculaire.
Bauhaus
Le Bauhaus a, jusqu’à nos jours, eu une influence décisive sur l’architecture et l’esthétique modernes. Dans le cadre des célébrations de son centenaire, LUMAS se fait un honneur de présenter les nouvelles réalisations de Horst & Daniel Zielske. Leurs œuvres sont un hommage à la rectitude du Bauhaus : ici, le spectateur est émerveillé par le cubisme des formes et la clarté des lignes qui, dans leurs œuvres finement composées, sont particulièrement bien mises en valeur. Elles nous permettent également de prendre conscience que ce chef-d’œuvre d’architecture a incontestablement écrit une page entière d’histoire de l’art.
The Variety of Life
Pour présenter de manière appropriée l’incroyable diversité de la nature, un format hors norme s’imposait. Daniel Zielske a trouvé la bonne taille et s’est une fois de plus illustré auprès de son public : mesurant 180 cm x 550 cm, son œuvre The Variety of Life est de loin la plus grande édition recensée chez LUMAS, véritable apogée d’une longue carrière artistique. Témoignage de la nature retranscrit avec une incomparable précision, la vitrine intitulée « Biodiversité » a vu le jour au musée d’histoire naturelle de Berlin.
Richement détaillée, l’œuvre émerveille immédiatement le spectateur. L’étendue de la collection, tout comme la très grande qualité de ce musée, y est parfaitement reproduite. Reptiles, poissons, coraux, chats sauvages, oiseaux de toutes sortes sont alignés les uns aux côtés des autres et donnent au spectateur une impression bien vivante de l’incroyable diversité des espèces sur Terre. Grâce à Daniel Zielske, nous faisons l’expérience de la beauté et de la richesse de la nature d’une manière jusqu’alors insoupçonnée. Pour nous impressionner et nous connecter à notre environnement, il a trouvé les dimensions qu’il fallait.
À PROPOS DES ARTISTES
Là où bien des pères et fils se disputeraient la partie, les photographes Horst et Daniel Zielske travaillent en parfaite harmonie. Aucune hiérarchie, provocation ni lutte de pouvoir ne dicte leur relation. Seul règne un mutuel respect. Depuis 1993, cette coopération fonctionne à merveille.
Né en 1946 sur l’île de Fehmarn (Allemagne), Horst Zielske travaillait déjà comme photographe d’architecture lorsqu’en 1972, à Göttingen, son fils vint au monde. Déjà enfant, Daniel accompagnait son père sur les lieux des shootings. Il a même interrompu sa formation de photographe pour co-signer avec son père un premier livre illustré. D’une génération à l’autre, une étincelle a jailli : ce duo père et fils forme une équipe de photographes parfaitement rodée ayant publié pas moins de sept albums. En une vingtaine d’années, les Zielske se sont surtout fait connaître grâce à leurs ouvrages sur Shanghai, Berlin, le Qatar ou encore New York. Ils vivent à Göttingen, en Basse-Saxe (Allemagne).
« Ensemble, nous formons un seul et même œil. »
Daniel Zielske
MÉTHODE DE TRAVAIL
Père et fils, d’égal à égal
Horst et Daniel Zielske aiment flâner à travers les villes qu’ils envisagent de dépeindre. Ce tandem père et fils chevronné se met rapidement d’accord sur les motifs qui éveillent leur intérêt commun. Il arrive naturellement que leurs avis divergent. On a bien affaire, après-tout, à deux personnalités distinctes issues de deux générations que tout oppose.
Mais une fois réunis sous la même bannière, leur créativité ne connaît pas de limite. Égaux en droit, Horst et Daniel Zielske discutent des questions esthétiques : faut-il photographier de jour ou de nuit ; quel doit-être le temps d’exposition ; où exactement placer le trépied ? Car, ce qui souvent impressionne par sa légèreté, exige dans les faits une préparation parfaite. Angle de vue, taille de l’image, temps d’exposition : tout est méticuleusement réfléchi. D’une brillance et d’une netteté inégalées, leurs motifs sont réalisés à l’aide d’un appareil PhaseOne.
Photographier quand personne n’est là
Nos deux photographes sont adeptes des mauvaises conditions météorologiques. Nuage, brouillard, pluie : chez eux, l’intempérie confère à l’image un charme particulier. Avec des temps d’exposition pouvant atteindre vingt minutes, les motifs semblent se détacher du réel.
Peu avant l’aurore, lorsque les rues sont encore vides, il règne une atmosphère indescriptible. Celles et ceux qui parviennent à la capturer n’ont guère besoin de retoucher leurs images par la suite. C’est le cas des Zielske qui n’utilisent Photoshop que pour de légères corrections ou pour éliminer les grains de poussière éventuels.
Les Zielske vont à l’essentiel et capturent des moments magiques pour l’éternité. Entre père et fils, il règne une parfaite harmonie : c’est dans cet esprit que leurs œuvres voient le jour. « Tels deux peintres qui installeraient leur chevalet et travailleraient de concert à l’élaboration d’un tableau », explique Horst Zielske.
New York
La ville qui ne dort jamais ? Horst et Daniel Zielske réfutent ce mythe en en créant un nouveau : Dans leur éblouissante série, la métropole de l’Hudson brille sous un nouveau jour.
Nos deux artistes photographes souhaitaient rien moins que de réaliser « les meilleures photos de New York ». Et ce fut le cas : à l’aube, les nuages, le brouillard et les orages donnent à leurs images un effet à couper le souffle. Dans la pénombre, les rues et les ponts déserts agissent comme une mise en scène de la réalité. Les sources de lumière artificielle telles que les lampadaires, les feux de circulation, les enseignes néon ou encore les projecteurs sur les bâtiments ajoutent autant d’accents à une composition quasiment monochrome : au coin de la rue, sous un viaduc de l’elevated, le Bronx se révèle dans des tons rouges. À Chelsea, c’est un brun jaunâtre qui domine.
Modern Turner
William Turner est considéré comme l’un des précurseurs du modernisme. Il était donc temps de réhabiliter avec les moyens techniques actuels. Horst et Daniel Zielske ont relevé ce défi. Le résultat est un hommage vibrant à l’un des plus grands peintres britanniques.
Turner le paysagiste a laissé derrière lui une œuvre prolixe, ponctuée de nombreux voyages. Dans huit pays, pour être précis, dont la France, l’Italie et la Suisse. Dès 2008, les Zielske ont entrepris de marcher sur ses traces. Ils y ont photographié les lieux ayant inspiré ses tableaux il y a plus de 150 ans. Certes, les points de vue et les perspectives ne sont pas toujours identiques, mais dans toutes les images, la fascination pour la nature est manifeste. Le peintre et les photographes semblent étroitement liés dans leur vision du monde.
German Symphony et Coastline
À Rügen, la côte est quasiment absente. Dans le massif gréseux de l’Elbe, les falaises s’élèvent au-dessus du brouillard. Quant au littoral de la mer du Nord, il semble provenir d’un autre monde. Horst et Daniel Zielske savent comment créer, à partir de sujets réels, des œuvres uniques en leur genre.
Dans leurs séries « German Symphony » et « Coastline », ce duo d’artistes dévoile des photos de paysage d’une exceptionnelle qualité. Entre aujourd’hui et demain, dans la pénombre de l’aurore, père et fils trouvent l’expressivité de la nature, celle-là même qui ajoute à leurs photos un je-ne-sais-quoi de mystérieux. Autant de moments magiques qui nous auraient probablement échappé si les Zielske n’avaient été là pour les prendre en photo.
Megalopolis
Shanghai ne fut pas toujours la mégapole que l’on connaît aujourd’hui. La cité marchande a plus de mille cinq cents ans d’histoire. Son architecture en témoigne. Horst et Daniel Zielske ont étudié de près la « ville du futur ». Ils y ont découvert un lieu de vie presque artificiel, entre fiction et réalité.
Un certain gigantisme domine le paysage urbain. Comme dans le décor d’un rêve, les ponts serpentent à travers les rues, les immeubles s’apparentent à des maquettes. Ici, kitsch et commerce marginalisent la culture et la tradition. Rares sont les recoins où le charme de l’Asie d’antan est encore palpable. Les photos signées Horst et Daniel Zielske saisissent l’éblouissante illusion de la ville-monde. Un portrait urbain fascinant qui donne envie de voir la métropole chinoise des superlatifs.
London
Lorsqu’au petit matin le brouillard se répand sur Londres, on se croirait dans un roman de Durbridge, de Dickens ou de Conan Doyle. Horst et Daniel Zielske envisagent la capitale de l’Empire britannique comme une ville à histoires, toile de fond de polars captivants. À l’aube, la métropole anglaise s’abandonne aux photographes dans un demi-jour très particulier.
Derrière les façades illuminées se cachent de mystérieux secrets. Le silence que diffuse « River Thames III » est empli de tension, tandis que « St Pauls Tobacco » flirte avec un certain romantisme. Horst et Daniel Zielske parviennent avec brio à dépeindre le Londres moderne : entre traditions anciennes et progrès absolu, repères historiques et architecture futuriste résolument spectaculaire.
Bauhaus
Le Bauhaus a, jusqu’à nos jours, eu une influence décisive sur l’architecture et l’esthétique modernes. Dans le cadre des célébrations de son centenaire, LUMAS se fait un honneur de présenter les nouvelles réalisations de Horst & Daniel Zielske. Leurs œuvres sont un hommage à la rectitude du Bauhaus : ici, le spectateur est émerveillé par le cubisme des formes et la clarté des lignes qui, dans leurs œuvres finement composées, sont particulièrement bien mises en valeur. Elles nous permettent également de prendre conscience que ce chef-d’œuvre d’architecture a incontestablement écrit une page entière d’histoire de l’art.
The Variety of Life
Pour présenter de manière appropriée l’incroyable diversité de la nature, un format hors norme s’imposait. Daniel Zielske a trouvé la bonne taille et s’est une fois de plus illustré auprès de son public : mesurant 180 cm x 550 cm, son œuvre The Variety of Life est de loin la plus grande édition recensée chez LUMAS, véritable apogée d’une longue carrière artistique. Témoignage de la nature retranscrit avec une incomparable précision, la vitrine intitulée « Biodiversité » a vu le jour au musée d’histoire naturelle de Berlin.
Richement détaillée, l’œuvre émerveille immédiatement le spectateur. L’étendue de la collection, tout comme la très grande qualité de ce musée, y est parfaitement reproduite. Reptiles, poissons, coraux, chats sauvages, oiseaux de toutes sortes sont alignés les uns aux côtés des autres et donnent au spectateur une impression bien vivante de l’incroyable diversité des espèces sur Terre. Grâce à Daniel Zielske, nous faisons l’expérience de la beauté et de la richesse de la nature d’une manière jusqu’alors insoupçonnée. Pour nous impressionner et nous connecter à notre environnement, il a trouvé les dimensions qu’il fallait.
À PROPOS DES ARTISTES
Là où bien des pères et fils se disputeraient la partie, les photographes Horst et Daniel Zielske travaillent en parfaite harmonie. Aucune hiérarchie, provocation ni lutte de pouvoir ne dicte leur relation. Seul règne un mutuel respect. Depuis 1993, cette coopération fonctionne à merveille.
Né en 1946 sur l’île de Fehmarn (Allemagne), Horst Zielske travaillait déjà comme photographe d’architecture lorsqu’en 1972, à Göttingen, son fils vint au monde. Déjà enfant, Daniel accompagnait son père sur les lieux des shootings. Il a même interrompu sa formation de photographe pour co-signer avec son père un premier livre illustré. D’une génération à l’autre, une étincelle a jailli : ce duo père et fils forme une équipe de photographes parfaitement rodée ayant publié pas moins de sept albums. En une vingtaine d’années, les Zielske se sont surtout fait connaître grâce à leurs ouvrages sur Shanghai, Berlin, le Qatar ou encore New York. Ils vivent à Göttingen, en Basse-Saxe (Allemagne).
« Ensemble, nous formons un seul et même œil. »
Daniel Zielske
MÉTHODE DE TRAVAIL
Père et fils, d’égal à égal
Horst et Daniel Zielske aiment flâner à travers les villes qu’ils envisagent de dépeindre. Ce tandem père et fils chevronné se met rapidement d’accord sur les motifs qui éveillent leur intérêt commun. Il arrive naturellement que leurs avis divergent. On a bien affaire, après-tout, à deux personnalités distinctes issues de deux générations que tout oppose.
Mais une fois réunis sous la même bannière, leur créativité ne connaît pas de limite. Égaux en droit, Horst et Daniel Zielske discutent des questions esthétiques : faut-il photographier de jour ou de nuit ; quel doit-être le temps d’exposition ; où exactement placer le trépied ? Car, ce qui souvent impressionne par sa légèreté, exige dans les faits une préparation parfaite. Angle de vue, taille de l’image, temps d’exposition : tout est méticuleusement réfléchi. D’une brillance et d’une netteté inégalées, leurs motifs sont réalisés à l’aide d’un appareil PhaseOne.
Photographier quand personne n’est là
Nos deux photographes sont adeptes des mauvaises conditions météorologiques. Nuage, brouillard, pluie : chez eux, l’intempérie confère à l’image un charme particulier. Avec des temps d’exposition pouvant atteindre vingt minutes, les motifs semblent se détacher du réel.
Peu avant l’aurore, lorsque les rues sont encore vides, il règne une atmosphère indescriptible. Celles et ceux qui parviennent à la capturer n’ont guère besoin de retoucher leurs images par la suite. C’est le cas des Zielske qui n’utilisent Photoshop que pour de légères corrections ou pour éliminer les grains de poussière éventuels.
Curriculum vitæ
1946 | Naissance de Horst Zielske à Burg auf Fehmarn, Allemagne |
1972 | Son fils Daniel Zielske naît à Göttingen, Allemagne |
À partir de 1993 | Père et fils photographient ensemble : focus sur la photographie appliquée, d’architecture, paysagère et publicitaire |
Depuis 1999 | Série German Symphony, paysages allemands et védutisme |
2002 - 2006 | Cycle de photos intitulé Megalopolis Shanghai |
2004 | Série World’s End in Dungeness, Angleterre |
2006 | Publication de l’ouvrage Megalopolis Shanghai, éd. Braus, 200 |
2007 | Série Las Vegas Boulevard |
2007 - 2010 | Tournée photographique dans 8 pays dont la France, l’Italie et la Suisse pour réaliser le cycle Modern Turner |
2008 - 2011 | Travaillent sur la série New York City |
2009 | Série Berlin |
2009 | Publication de l’ouvrage Shanghai 2, éd. Kunth |
2011 | Projet au Qatar |
2012 | Publication de l’ouvrage New York City, éd. Kunth |
2013 | Série London |
2014 | Publication de l’ouvrage London, éd. Kunth |
2016 - 2017 | Série Temples de l’art - Cathédrales du Savoir |
2017 | Début du projet Berlin - Ombre et Lumière |
2019 | Début de la série Nostalgia di Venezia |
2019 | Publication de l’ouvrage Temples de l’art - Cathédrales du Savoir, éd. Süddeutsche Zeitung |
2019 | Publication de l’ouvrage Berlin – Ombre et Lumière, ed. Kunth |
Daniel Zielske vit à Göttingen, Allemagne |
Expositions
2008 | Megalopolis Shanghai, Von Lintel Gallery, New York, USA |
2006 | Megalopolis Shanghai, exposition individuelle au Musée des Arts et Métiers de Hambourg |
Entrevue
Picasso a dit un jour « Chercher ne signifie rien en peinture. Ce qui compte, c’est trouver. » Et vous, où trouvez-vous votre inspiration artistique ?
Je possède chez moi une bibliothèque très complète qui s’est étoffée au fil des ans. C’est à la fois le cœur de la maison, mais aussi mon endroit préféré. C’est également là que peuvent me trouver l’art et l’inspiration.
De l’idée à sa réalisation : comment abordez-vous votre travail ?
Depuis quelques années, je travaille principalement sur les thématiques de la ville et des paysages urbains. Pour préparer un nouveau projet, je consulte des livres illustrés, m’inspire de littérature et de cinéma avant de me mettre en route. Une fois sur place, je me laisse aller. À Venise, j’ai trouvé très excitant de pouvoir sortir de l’hôtel au petit matin sans me demander si je devais aller à droite ou à gauche.
Puisque l’on parle de Venise : j’essaie d’interpréter à ma façon cette ville déjà très photographiée, à l’abri des touristes et des foules. Il est de ces moments très particuliers, presque surréalistes, où je me retrouve seul, au beau milieu de la nuit, sur une place Saint-Marc vide. Enfin la paix pour travailler ! Un peu plus tard, la ville se réveille et je rentre alors à l’hôtel. Fatigué, parfois mouillé et frigorifié, mais toujours heureux, mes bagages débordant de clichés emplis de nostalgie.
Quel est votre livre préféré ?
Il m’est difficile d’identifier mon livre préféré. Mais pendant des années, j’ai lu et relu Le Bouddha de banlieue, de Hanif Kureishi.
Avec quel artiste aimeriez-vous prendre un café et de quoi parleriez-vous ?
William Turner figure en tête de liste. Voilà un visionnaire et un maître de la lumière. Nous converserions des heures durant sur les notions d’éclairage, de forme et de couleur. Son travail et sa passion ont toujours été pour moi d’inépuisables sources d’inspiration et de motivation. Nous aborderions d’autres sujets comme l’architecture ; parlerions transformation des paysages et iconographie urbaine. Il ressortirait probablement de ces échanges un penchant commun pour la campagne anglaise et la Sérénissime. Un seul café n’y suffirait certainement pas.
Qu’est-ce qui vous a poussé vers les disciplines artistiques ?
L’art est chez nous une affaire de famille, une collaboration transgénérationnelle. J’ai photographié aux côtés de mon père pendant près de 25 ans, je suis pour ainsi dire né dans la photographie. Mes aspirations professionnelles étaient donc très claires dès mon plus jeune âge. De ces efforts communs investis dans nos albums de voyage est né peu à peu un fort intérêt pour l’art. Mon premier grand projet fut un long métrage documentaire sur Shanghai. Pendant plus de quatre ans, nous avons suivi la transformation de cette métropole. L’initiative fut même couronnée par une grande exposition organisée au musée des Arts et Métiers de Hambourg, accompagnée d’un catalogue.
Par quelles personnes de votre entourage êtes-vous particulièrement influencé(e) ?
L’étroite collaboration instaurée avec mon père a bien sûr eu sur moi une très grande influence. Par ailleurs, j’écoute attentivement les riches suggestions que me prodigue mon entourage. Ce qui me fascine le plus, c’est le dévouement total et la passion pour un projet. Lorsque l’on sent qu’une personne met du cœur à l’ouvrage, on finit par entrer en symbiose avec elle.
Imaginez que vous possédiez une machine à remonter le temps. Où vous transporterait-elle ?
J’entreprendrais certainement de nombreux voyages. La vibrante époque des Années folles à Berlin constituerait un bon début. Après cela, j’errerais certainement dans les sombres ruelles du Londres de Charles Dickens. Je regarderais ensuite par-dessus l’épaule des maîtres de la Renaissance tels que Michel-Ange ou Léonard de Vinci. Il serait formidable également de pouvoir faire un tour en Angleterre dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, à l’âge de la révolution industrielle. Tout aussi agréable serait de revenir à notre époque, de retourner chez soi.
Hormis les arts, quelle est votre plus grande passion ?
En dehors de la photographie, j’aime passer du temps dans ma bibliothèque, à mettre le nez dans des volumes illustrés. Il n’y a rien de plus beau que les livres.
Sur quoi travaillez-vous en ce moment ?
En ce moment, je travaille sur une histoire de Göttingen, ma ville natale. Ce travail devrait déboucher sur une exposition et un projet d’ouvrage. Après cela, je retournerai probablement en Italie pour y poursuivre mon cycle consacré à Venise.
Je possède chez moi une bibliothèque très complète qui s’est étoffée au fil des ans. C’est à la fois le cœur de la maison, mais aussi mon endroit préféré. C’est également là que peuvent me trouver l’art et l’inspiration.
De l’idée à sa réalisation : comment abordez-vous votre travail ?
Depuis quelques années, je travaille principalement sur les thématiques de la ville et des paysages urbains. Pour préparer un nouveau projet, je consulte des livres illustrés, m’inspire de littérature et de cinéma avant de me mettre en route. Une fois sur place, je me laisse aller. À Venise, j’ai trouvé très excitant de pouvoir sortir de l’hôtel au petit matin sans me demander si je devais aller à droite ou à gauche.
Puisque l’on parle de Venise : j’essaie d’interpréter à ma façon cette ville déjà très photographiée, à l’abri des touristes et des foules. Il est de ces moments très particuliers, presque surréalistes, où je me retrouve seul, au beau milieu de la nuit, sur une place Saint-Marc vide. Enfin la paix pour travailler ! Un peu plus tard, la ville se réveille et je rentre alors à l’hôtel. Fatigué, parfois mouillé et frigorifié, mais toujours heureux, mes bagages débordant de clichés emplis de nostalgie.
Quel est votre livre préféré ?
Il m’est difficile d’identifier mon livre préféré. Mais pendant des années, j’ai lu et relu Le Bouddha de banlieue, de Hanif Kureishi.
Avec quel artiste aimeriez-vous prendre un café et de quoi parleriez-vous ?
William Turner figure en tête de liste. Voilà un visionnaire et un maître de la lumière. Nous converserions des heures durant sur les notions d’éclairage, de forme et de couleur. Son travail et sa passion ont toujours été pour moi d’inépuisables sources d’inspiration et de motivation. Nous aborderions d’autres sujets comme l’architecture ; parlerions transformation des paysages et iconographie urbaine. Il ressortirait probablement de ces échanges un penchant commun pour la campagne anglaise et la Sérénissime. Un seul café n’y suffirait certainement pas.
Qu’est-ce qui vous a poussé vers les disciplines artistiques ?
L’art est chez nous une affaire de famille, une collaboration transgénérationnelle. J’ai photographié aux côtés de mon père pendant près de 25 ans, je suis pour ainsi dire né dans la photographie. Mes aspirations professionnelles étaient donc très claires dès mon plus jeune âge. De ces efforts communs investis dans nos albums de voyage est né peu à peu un fort intérêt pour l’art. Mon premier grand projet fut un long métrage documentaire sur Shanghai. Pendant plus de quatre ans, nous avons suivi la transformation de cette métropole. L’initiative fut même couronnée par une grande exposition organisée au musée des Arts et Métiers de Hambourg, accompagnée d’un catalogue.
Par quelles personnes de votre entourage êtes-vous particulièrement influencé(e) ?
L’étroite collaboration instaurée avec mon père a bien sûr eu sur moi une très grande influence. Par ailleurs, j’écoute attentivement les riches suggestions que me prodigue mon entourage. Ce qui me fascine le plus, c’est le dévouement total et la passion pour un projet. Lorsque l’on sent qu’une personne met du cœur à l’ouvrage, on finit par entrer en symbiose avec elle.
Imaginez que vous possédiez une machine à remonter le temps. Où vous transporterait-elle ?
J’entreprendrais certainement de nombreux voyages. La vibrante époque des Années folles à Berlin constituerait un bon début. Après cela, j’errerais certainement dans les sombres ruelles du Londres de Charles Dickens. Je regarderais ensuite par-dessus l’épaule des maîtres de la Renaissance tels que Michel-Ange ou Léonard de Vinci. Il serait formidable également de pouvoir faire un tour en Angleterre dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, à l’âge de la révolution industrielle. Tout aussi agréable serait de revenir à notre époque, de retourner chez soi.
Hormis les arts, quelle est votre plus grande passion ?
En dehors de la photographie, j’aime passer du temps dans ma bibliothèque, à mettre le nez dans des volumes illustrés. Il n’y a rien de plus beau que les livres.
Sur quoi travaillez-vous en ce moment ?
En ce moment, je travaille sur une histoire de Göttingen, ma ville natale. Ce travail devrait déboucher sur une exposition et un projet d’ouvrage. Après cela, je retournerai probablement en Italie pour y poursuivre mon cycle consacré à Venise.
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