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Julia Christe
CUBAN BEACH & CUBAN CARS Dans ses nouvelles séries Cuban Beach & Cuban Cars, Julia Christe rafraîchit avec beaucoup d’humour la façon d’aborder la vie sur la perle caraïbe. L’artiste… En savoir plus
Introduction Curriculum vitæ Expositions
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Informations de fond sur Julia Christe
Introduction
CUBAN BEACH & CUBAN CARS
Dans ses nouvelles séries Cuban Beach & Cuban Cars, Julia Christe rafraîchit avec beaucoup d’humour la façon d’aborder la vie sur la perle caraïbe. L’artiste demeure, pour ce faire, fidèle à son esthétique inimitable. Elle nous dévoile son regard propre sur le pays et ses habitants au-delà des clichés, de ces scènes urbaines et façades de maison largement exploitées façonnant d’ordinaire nos idées sur Cuba.
Lumière et clarté jouent un rôle décisif dans le langage iconographique de Julia Christe. Comme dans White Sands et White Sands Beach, ciel et Terre semblent presque, sur la plage cubaine, se jeter ici l’un dans l’autre. Peu à peu, le spectateur découvre dans ce paysage aquatique inondé de lumière des détails étranges rompant de façon subtile avec l’idylle de la scène pour devenir une image typique de Christe.
L’artiste met en scène avec pareille originalité les vieilles autos cubaines mondialement célèbres : elle les photographie en train de circuler à partir de la promenade : vue sur mer garantie. L’horizon clair et lointain de ce jour d’été crée un curieux contraire, à rebours du déferlement rugissant balayant les voitures qui passent et leurs occupants.
Avec beaucoup d’humour, un sens unique pour la lumière et par amour du détail, Julie Christe a réussi à mettre en scène Cuba de façon aussi extraordinaire que vivante hors des sentiers battus.
WHITE SANDS BEACH
Aussi loin que portent nos yeux
Le climat déraille et même dans le désert, on s’en rend compte. Julia Christe a donc nommé White Sands Beach le dernier chapitre de sa série White Sands. En septembre 2006, d’importantes chutes de pluie ont transformé les dunes spectaculaires en paysages de lacs. Christe bien sûr a voulu explorer ce nouveau paysage et elle est partie aussi loin qu’elle a pu, laissant la masse des visiteurs du National Park derrière elle. « On ne trouve l’Américain qu’en des lieux accessibles en voiture », semblait lui confier son expérience.
C’est dans cette optique qu’elle choisit les lieux de ses prises de vues qui, cette fois, sont des mises en scènes sans promeneur se trouvant là par hasard. La tension de ces images nées dans un paysage fascinant vient de la confrontation entre le concept de la photographe, élaboré au détail près, et la surprise du lieu au quotidien. Cette fois, Julia Christe, tel qu'on l'a déjà évoqué, n’a voulu faire confiance qu'à la chance et aux passants. Elle est venue dans le désert en « emportant » avec elle, outre les protagonistes de ses photos, leurs accessoires. Les résultat ? Des photos pleines d'humour. Le mystère des têtards dans les lacs de White Sands n’a pas seulement préoccupé les biologistes.
Julia Christe semble s’en être inspirée, comme on peut le repérer par certains détails étranges et loufoques : la présence de cette fanfare échappée d’une fête de la bière est aussi mystérieuse que l’origine des têtards elle-même. Si le côté humoristique est ici beaucoup plus accentué que dans les autres chapitres de White Sands, l'on reconnaît le style unique de la photographe, et c'est à chaque fois un vrai plaisir. Son purisme est fascinant, les quelques personnages perdus dans le lointain des surfaces monochromes sont, au sens propre du mot, de véritables pointes.
MEETING POINT
Le ciel prend toujours une place prépondérante dans les œuvres de Julia Christe. Les rectangles sévères de ses photographies gagnent à l'infini en étendue et en calme. C’est là, sous une surface lisse et immaculée, que se jouent de petites scènes chargées d’ironie et d’humour destructeurs. Mais qui oserait s’introduire dans ce décors de théâtre ? Un petit personnage coiffé d'un sombrero habite les nouvelles photographies de Julia Christe. Que ce soit en Amérique, en Australie ou à Hawaï, l'on retrouve toujours ce bonhomme avec cet immense chapeau qui lui donne la taille d’un nain et dans un paysage grandiose comme s’il voulait prendre part aux phénomènes naturels. Le voici en train de présenter un poisson à une ribambelle de pélicans, le voilà assis sur un arbre desséché à contempler un horizon invisible à nos yeux.
Derrière cet étrange petit personnage se cache la photographe elle-même qui, ni vu ni connu, par le seul fait de sa présence, pose la question du rapport grotesque entre l'homme et la nature. Il s’agit d’une variation de White Sands, cette série où les personnages d’un eldorado américain se perdent dans des chemins de lumière, telles des apparitions de second ordre. Et Julia Christe de transformer maintenant l’homme en un petit personnage à la présence pénétrante, comme venu d’une autre planète, sympathique mais aussi un peu énervant : une erreur de la nature ? Peut-être. Une sorte de gag dans l’histoire de l’homme.
Le monde de Julia Christe (née en 1973) est grotesque, drôle et ironique. Elle compose des scènes comme des pièces de théâtre en un acte. Ses travaux ont été maintes fois récompensés. Cette ancienne élève de Bernhard Prinz à Essen a gagné en 2000 le Prix Kodak pour la promotion de la nouvelle génération (Kodak Nachwuchsförderpreis), ainsi que le concours de la jeune photographie en Allemagne.
Cette idylle semble parfaite et ce n’est pas pour rien. White Sands (Les sables blancs) est un site classé parc national aux États-Unis. Les jeunes mariés et les vacanciers se rendent ici pour faire la fête, glisser sur les dunes et faire des barbecues. Mais le parc a aussi un autre visage, celui de la plus grande base d’essais nucléaires des États-Unis. C’est ici que l’on teste les nouveaux missiles. Toutes les routes d’accès sont alors bloquées. C’est ici que la première bombe atomique détonna en 1945, juste avant Hiroshima. On continue à montrer aux touristes les pierres fondues pour satisfaire leur goût du sensationnel, mais pas de panique, les radiations ne causent pas plus de problèmes qu’une radio chez votre dentiste !
Julia Christe intensifie la luminosité magnifique de ses compositions minimalistes grâce à une surexposition calculée. Les gens se promènent et se divertissent mais ils sont perdus en même temps sous le soleil et semblent disparaître dans la lumière. La photographe raconte : « Je suis surtout intéressée par l’ambivalence de ce lieu d’essais militaires et de vacances », avec White Sands, elle se détache clairement de sa carrière de photographe publicitaire et effectue son premier travail en extérieur.
Aussi belles soient-elles, ces dunes blanches du Nouveau-Mexique ont quelque chose de menaçant à l’égard de toute forme de vie. Les petits personnages ressemblent presque à des contaminateurs sur le plateau utopique d’un film fantastique. Cet élément de grotesque fait osciller la série White Sands entre paradis et enfer, jeux et danger. Humour et irritation sont de toute évidence l’essence de presque chaque photographie de Julia Christe. La série White Sands atteint une certaine radicalisation dans sa réduction minimaliste, son esthétique parfaite et son ambiguïté.
ANIMAUX DE LÉGENDE
Dans sa série intitulée Buffalos, Julia Christe se consacre à l’icône américaine par excellence : le bison. Elle le décrit comme une bête « puissante, monumentale et archaïque ». Parcourant les espaces hivernaux du Yellowstone, elle se lance sur la trace d’un animal qui fut pour les indiens d’Amérique non seulement un moyen de subsistance mais un être sacré. Julia Christe jette consciemment son dévolu sur un territoire historique puisque le parc national du Yellowstone, créé en 1872, fut un lieu de repli capital pour ces bêtes impitoyablement pourchassées dans les prairies de l’Ouest. Elles incarnent les légendes et les drames de ce continent que les colons nommèrent Nouveau Monde. Exclusivement prises de profil, elles en paraissent d’autant plus ancestrales. Sabots profondément plantés dans la neige, pelages hirsutes saupoudrés de neige, puissantes poitrines, majestueux et immémoriaux… Le plus grand mammifère nord-américain a aujourd’hui regagné sa dimension emblématique et bénéficie à nouveau d’un certain respect. Les photos de Julia Christe, souvent mises en scène, reflètent cette mutation.
Avec Fabulus, il s’agit pour Julia Christe de souligner le caractère féérique des étendues sauvages du Yellowstone enneigé. Baignés dans une atmosphère nébuleuse, le renard ou le caribou sont comme des apparitions mythiques jaillies d’un paysage austère. La photographe stimule ainsi avec intelligence la nostalgie persistante d’un espace préservé et lointain au pays de tous les contrastes, jalonné de métropoles frénétiques, d’autoroutes sans fin et de fermes gigantesques. Le panorama recouvert d’un tapis blanc de neige offre un canevas idéal sur lequel les silhouettes animales se découpent. Comme dans sa série White Sands, Julia Christe se sert de ces arrière-plans d’une luminosité aveuglante propres à sa démarche artistique.
Dans ses nouvelles séries Cuban Beach & Cuban Cars, Julia Christe rafraîchit avec beaucoup d’humour la façon d’aborder la vie sur la perle caraïbe. L’artiste demeure, pour ce faire, fidèle à son esthétique inimitable. Elle nous dévoile son regard propre sur le pays et ses habitants au-delà des clichés, de ces scènes urbaines et façades de maison largement exploitées façonnant d’ordinaire nos idées sur Cuba.
Lumière et clarté jouent un rôle décisif dans le langage iconographique de Julia Christe. Comme dans White Sands et White Sands Beach, ciel et Terre semblent presque, sur la plage cubaine, se jeter ici l’un dans l’autre. Peu à peu, le spectateur découvre dans ce paysage aquatique inondé de lumière des détails étranges rompant de façon subtile avec l’idylle de la scène pour devenir une image typique de Christe.
L’artiste met en scène avec pareille originalité les vieilles autos cubaines mondialement célèbres : elle les photographie en train de circuler à partir de la promenade : vue sur mer garantie. L’horizon clair et lointain de ce jour d’été crée un curieux contraire, à rebours du déferlement rugissant balayant les voitures qui passent et leurs occupants.
Avec beaucoup d’humour, un sens unique pour la lumière et par amour du détail, Julie Christe a réussi à mettre en scène Cuba de façon aussi extraordinaire que vivante hors des sentiers battus.
WHITE SANDS BEACH
Aussi loin que portent nos yeux
Le climat déraille et même dans le désert, on s’en rend compte. Julia Christe a donc nommé White Sands Beach le dernier chapitre de sa série White Sands. En septembre 2006, d’importantes chutes de pluie ont transformé les dunes spectaculaires en paysages de lacs. Christe bien sûr a voulu explorer ce nouveau paysage et elle est partie aussi loin qu’elle a pu, laissant la masse des visiteurs du National Park derrière elle. « On ne trouve l’Américain qu’en des lieux accessibles en voiture », semblait lui confier son expérience.
C’est dans cette optique qu’elle choisit les lieux de ses prises de vues qui, cette fois, sont des mises en scènes sans promeneur se trouvant là par hasard. La tension de ces images nées dans un paysage fascinant vient de la confrontation entre le concept de la photographe, élaboré au détail près, et la surprise du lieu au quotidien. Cette fois, Julia Christe, tel qu'on l'a déjà évoqué, n’a voulu faire confiance qu'à la chance et aux passants. Elle est venue dans le désert en « emportant » avec elle, outre les protagonistes de ses photos, leurs accessoires. Les résultat ? Des photos pleines d'humour. Le mystère des têtards dans les lacs de White Sands n’a pas seulement préoccupé les biologistes.
Julia Christe semble s’en être inspirée, comme on peut le repérer par certains détails étranges et loufoques : la présence de cette fanfare échappée d’une fête de la bière est aussi mystérieuse que l’origine des têtards elle-même. Si le côté humoristique est ici beaucoup plus accentué que dans les autres chapitres de White Sands, l'on reconnaît le style unique de la photographe, et c'est à chaque fois un vrai plaisir. Son purisme est fascinant, les quelques personnages perdus dans le lointain des surfaces monochromes sont, au sens propre du mot, de véritables pointes.
MEETING POINT
Le ciel prend toujours une place prépondérante dans les œuvres de Julia Christe. Les rectangles sévères de ses photographies gagnent à l'infini en étendue et en calme. C’est là, sous une surface lisse et immaculée, que se jouent de petites scènes chargées d’ironie et d’humour destructeurs. Mais qui oserait s’introduire dans ce décors de théâtre ? Un petit personnage coiffé d'un sombrero habite les nouvelles photographies de Julia Christe. Que ce soit en Amérique, en Australie ou à Hawaï, l'on retrouve toujours ce bonhomme avec cet immense chapeau qui lui donne la taille d’un nain et dans un paysage grandiose comme s’il voulait prendre part aux phénomènes naturels. Le voici en train de présenter un poisson à une ribambelle de pélicans, le voilà assis sur un arbre desséché à contempler un horizon invisible à nos yeux.
Derrière cet étrange petit personnage se cache la photographe elle-même qui, ni vu ni connu, par le seul fait de sa présence, pose la question du rapport grotesque entre l'homme et la nature. Il s’agit d’une variation de White Sands, cette série où les personnages d’un eldorado américain se perdent dans des chemins de lumière, telles des apparitions de second ordre. Et Julia Christe de transformer maintenant l’homme en un petit personnage à la présence pénétrante, comme venu d’une autre planète, sympathique mais aussi un peu énervant : une erreur de la nature ? Peut-être. Une sorte de gag dans l’histoire de l’homme.
Le monde de Julia Christe (née en 1973) est grotesque, drôle et ironique. Elle compose des scènes comme des pièces de théâtre en un acte. Ses travaux ont été maintes fois récompensés. Cette ancienne élève de Bernhard Prinz à Essen a gagné en 2000 le Prix Kodak pour la promotion de la nouvelle génération (Kodak Nachwuchsförderpreis), ainsi que le concours de la jeune photographie en Allemagne.
Cette idylle semble parfaite et ce n’est pas pour rien. White Sands (Les sables blancs) est un site classé parc national aux États-Unis. Les jeunes mariés et les vacanciers se rendent ici pour faire la fête, glisser sur les dunes et faire des barbecues. Mais le parc a aussi un autre visage, celui de la plus grande base d’essais nucléaires des États-Unis. C’est ici que l’on teste les nouveaux missiles. Toutes les routes d’accès sont alors bloquées. C’est ici que la première bombe atomique détonna en 1945, juste avant Hiroshima. On continue à montrer aux touristes les pierres fondues pour satisfaire leur goût du sensationnel, mais pas de panique, les radiations ne causent pas plus de problèmes qu’une radio chez votre dentiste !
Julia Christe intensifie la luminosité magnifique de ses compositions minimalistes grâce à une surexposition calculée. Les gens se promènent et se divertissent mais ils sont perdus en même temps sous le soleil et semblent disparaître dans la lumière. La photographe raconte : « Je suis surtout intéressée par l’ambivalence de ce lieu d’essais militaires et de vacances », avec White Sands, elle se détache clairement de sa carrière de photographe publicitaire et effectue son premier travail en extérieur.
Aussi belles soient-elles, ces dunes blanches du Nouveau-Mexique ont quelque chose de menaçant à l’égard de toute forme de vie. Les petits personnages ressemblent presque à des contaminateurs sur le plateau utopique d’un film fantastique. Cet élément de grotesque fait osciller la série White Sands entre paradis et enfer, jeux et danger. Humour et irritation sont de toute évidence l’essence de presque chaque photographie de Julia Christe. La série White Sands atteint une certaine radicalisation dans sa réduction minimaliste, son esthétique parfaite et son ambiguïté.
ANIMAUX DE LÉGENDE
Dans sa série intitulée Buffalos, Julia Christe se consacre à l’icône américaine par excellence : le bison. Elle le décrit comme une bête « puissante, monumentale et archaïque ». Parcourant les espaces hivernaux du Yellowstone, elle se lance sur la trace d’un animal qui fut pour les indiens d’Amérique non seulement un moyen de subsistance mais un être sacré. Julia Christe jette consciemment son dévolu sur un territoire historique puisque le parc national du Yellowstone, créé en 1872, fut un lieu de repli capital pour ces bêtes impitoyablement pourchassées dans les prairies de l’Ouest. Elles incarnent les légendes et les drames de ce continent que les colons nommèrent Nouveau Monde. Exclusivement prises de profil, elles en paraissent d’autant plus ancestrales. Sabots profondément plantés dans la neige, pelages hirsutes saupoudrés de neige, puissantes poitrines, majestueux et immémoriaux… Le plus grand mammifère nord-américain a aujourd’hui regagné sa dimension emblématique et bénéficie à nouveau d’un certain respect. Les photos de Julia Christe, souvent mises en scène, reflètent cette mutation.
Avec Fabulus, il s’agit pour Julia Christe de souligner le caractère féérique des étendues sauvages du Yellowstone enneigé. Baignés dans une atmosphère nébuleuse, le renard ou le caribou sont comme des apparitions mythiques jaillies d’un paysage austère. La photographe stimule ainsi avec intelligence la nostalgie persistante d’un espace préservé et lointain au pays de tous les contrastes, jalonné de métropoles frénétiques, d’autoroutes sans fin et de fermes gigantesques. Le panorama recouvert d’un tapis blanc de neige offre un canevas idéal sur lequel les silhouettes animales se découpent. Comme dans sa série White Sands, Julia Christe se sert de ces arrière-plans d’une luminosité aveuglante propres à sa démarche artistique.
Curriculum vitæ
1973 | Naissance à Tettnang, Allemagne |
1994-2000 | Études de communication visuelle à l'université GH-Uni d'Essen sous l'égide du prof. Bernhard Prinz |
seit 2000 | Vit et travaille à Berlin, Allemagne |
Distinctions
2006 | Lead Awards Silber (participation photographique au magazine Greenpeace) | |
2005 | Prix Aenne-Biermann 3ème prix | |
Lead Awards Bronze | ||
2002 | Fotogalerie 94, concours "Insomniaque", 2ème prix | |
2001 | Prix Kodak pour la jeunesse | |
Photo-Visions, 4ème prix | ||
2000 | Prix Otto-Steinert (mention d'honneur) | |
1998 | Concours Focus Distinction | |
1993 | Deutscher Jugendfotowettbewerb -Concours allemand pour jeunes photographes |
Expositions
2008 | Fofu, Fucecchio Foto Festival |
2007 | InterCity Berlin-Praha, Galerie Alte Schule, Berlin, Allemagne |
2006 | Realität oder was?, Kunsthalle Aschaffenburg, Allemagne |
It’s Real!?, Exposition individuelle, Digital Art, Rödermark, Allemagne | |
Summer Show, Galerie Schneider, Chicago, USA | |
Horizonte – Photographie contemporaine de paysage, Lumas | |
Mois européen de la photographie,Berlin, Allemagne | |
Postfuhramt Berlin, Rodeo Club, exposition individuelle, Allemagne | |
2005 | Musée des Art Appliqués Gera, Allemagne |
Sehnsuchtsbilder, Sander Digital Pictures, Cologne, Allemagne | |
InterCity Berlin-Praha, Galerie Manes, Prague, République tchèque | |
Fotosommer Stuttgart, Allemagne | |
Lumas Editionsgalerie, Düsseldorf, Allemagne | |
Lauréat aux Lead Awards, Deichtorhallen Hambourg, Allemagne | |
Realität oder was? Exposition dans l'église Jésuite Aschaffenburg, Allemagne | |
Berliner Fotokunst à Prague, exposition de groupe Centre Tchèque | |
2004 | Sehnsuchtbilder - Irrational Moments in Photography, Galerie d'éditions Lumas, Berlin, Allemagne |
2003 | Kleurgamma exposition de groupe, Unit, Amsterdam, Pays-Bas |
Exposition "Ankäufe 2002 des Bundesumweltministeriums in der Vertretung des Landes Nordrhein-Westfalens", Berlin, Allemagne | |
2002 | Photokina, Galerie Visual, Cologne, Allemagne |
2001 | Reinhard-Wolff, Musée des Arts et Métiers |
1997 | Bilderbad Herten, Herten, Allemagne |
Zeigung, Zeche Zollverein, Essen, Allemagne |
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