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À propos de Stefanie SchneiderUn lotissement de caravanes dans le désert de Californie du Sud. Une lumière vibrante, des perruques aux couleurs criardes et des accessoires frappants : la seule contemplation de The Muse ou A Vision you can’t capture déroule des…INFORMATIONS SUR LE BAGROUND
Un lotissement de caravanes dans le désert de Californie du Sud. Une lumière vibrante, des perruques aux couleurs criardes et des accessoires frappants : la seule contemplation de The Muse ou A Vision you can’t capture déroule des films entiers dans nos têtes. Et les photographies n’ont pas seulement un effet théâtral. Grâce à la vente de ces photos polaroïd, Schneider a financé un projet de court-métrage : l’artiste y a intégré les compositions de la série 29 palms, CA sous forme de décors immobiles.
À travers ses photographies, l’artiste se consacre au mythe idéalisé du rêve américain. Ses mises en scènes poétiques évoluent entre espoir, nostalgie et résignation. L’acteur allemand Udo Kier a également participé au travail cinématographique de Schneider : « Udo Kier et moi, nous nous connaissions d’un projet plus ancien. Nous nous sommes à nouveau rencontrés lors d’un festival de cinéma. Il s’est immédiatement pris de passion pour 29 palms, et il débordait d’idées. En général, nos tournages sont très libres et il arrive régulièrement que des imprévus s’intègrent facilement dans le contexte », raconte l’artiste lors d’un entretien.
Long Way Home
Stefanie Schneider élabore une utopie séduisante. Dans la lumière éclatante du désert californien, l’artiste organise des rencontres de personnages surprenants. Elle nous conte des épisodes d’un passé révolu dans un style direct, rapide, comme au cinéma.
Ses œuvres révèlent une narration énigmatique et évoquent les mêmes sujets de façon récurrente : l’amour, la nostalgie, sans oublier l’ambivalence du rêve américain si souvent évoqué. Schneider compose ses séquences surréelles avec talent en utilisant des contours estompés et un coloris éloigné de la réalité. Elle nous entraîne immanquablement dans son univers ; dans son monde, quelque part entre délire et fantaisie.
Stranger than Paradise
Dans ses récits captivants, l’artiste Stefanie Schneider crée en permanence un suspens, nous parle d’un road movie sans fin et de liberté sans frontières, autant dans les clichés uniques comme Palm Tree Restaurant que dans le triptyque Gasoline. Les clichés uniques ne s’inscrivent dans aucun contexte chronologique. Elles sont plutôt conçues pour une lecture dans tous les sens. À chaque prise de vue, notre perception des événements s’intensifie, génère de nouvelles facettes et nuances.
Schneider dispose des palmiers au-devant d’un ciel au coloris étrange, ou bien place ses sujets narratifs en face d’un décor semblant s’étendre à l’infini. Ses dégradés de couleur verticaux sont également facteur de fascination inaltérée.
The Girl behind the White Picket Fence
Stefanie Schneider a récemment travaillé avec Mark Foster, le célèbre metteur en scène des films de James Bond, pour son long métrage The Girl behind the White Picket Fence. Pour ce projet artistique, la photographe a exploré ses archives en collaboration avec la galerie d’éditions LUMAS et a combiné plus de 4 000 photos polaroïd à des scènes filmées en Super 8 : la série LUMAS créée à cet effet nous montre ses nouvelles œuvres chargées d’ambiance.
Comme à son habitude, des personnages insolites se retrouvent dans un paysage désert de Californie méridionale. Vêtus de façon surprenante avec des détails frappants, les modèles et les acteurs posent devant le polaroïd de Stefanie Schneider. « Ce que j’aime vraiment dans le désert, c’est cette isolation exceptionnelle. Le fait d’espérer quelque chose qui pourrait apparaître ou non. Dans le désert, c’est facile de se rendre compte de nos rêves et de nos espoirs », révèle la célèbre photographe dans un entretien.
À PROPOS DE L’ARTISTE
Si on la célébrait en 2006 comme la shooting star de la scène artistique, Schneider est à présent une artiste établie sur le plan international. Après des études de photographie à l’École Folkwang d’Essen (Allemagne), Schneider s’installe à Los Angeles. Jusqu’à maintenant, elle réalise ses photos polaroïd visionnaires à seulement quelques heures de voiture de son nouveau lieu de résidence : à 29 Palms, une oasis à la lumière éclatante près du parc national Joshua Tree.
« Je suis une perfectionniste, mais je ne perfectionne pas le hasard. »
DÉMARCHE ARTISTIQUE
Des rêves mis en scène au format polaroïd
En 1996, Stefanie Schneider acquiert trois caisses de vieilles pellicules polaroïd sur Sunset Boulevard à Los Angeles. Depuis, ses œuvres se démarquent non seulement par le format carré typique des photos polaroïd, mais par leur coloris véritablement surréel également. L’aspect achevé d’une « œuvre Schneider » demeure jusqu’au bout incertain. En effet, lors du développement, la réaction des substances chimiques vieillies est absolument imprévisible. Ses œuvres conservent ainsi un caractère spontané les distinguant. En revanche, ses mises en scènes insolites et fantaisistes ne sont nullement laissées au hasard. Les costumes et les décors préparés par Schneider sont étudiés jusque dans leurs moindres détails.
Grâce à ses œuvres, Stefanie Schneider s’affranchit des conventions : une fois développées, elle ne manie pas les photos polaroïd avec des gants blancs par exemple. Au contraire, l’artiste n’hésite pas à recourir au sable pour retravailler la surface de ses photographies. Enfin, elle les photographie au format analogique dans son laboratoire.
VITA
1968 Naissance à Cuxhaven, Allemagne 1991 - 1996 Études de photographie à l’École Folkwang Essen, Allemagne Vit et travaille à Los Angeles et Berlin Expositions
Expositions individuelles
2014 Motion Photography – 6 Finalists, Saatchi Gallery, Londres, GB 2014 Instantdreams, De Re Gallery, Los Angeles, USA 2014 Stefanie Schneider, c.art-Galerie Bregenz, Autriche 2013 The girl behind the white picket fence, Galerie Catherine et André Hug, Paris, France 2012 Stranger than Paradise, Christian Hohmann Fine Art, Palm Desert, USA 2012 Stefanie Schneider, Gallery at Cliff Lede Vineyards, Napa Valley, USA 2011 California Dreaming, ROLLO Contemporary, Londres, GB 2010 Stefanie Schneider, Galerie Walter Keller, Zurich, Suisse 2010 Instant Dreams, Frank Picture Gallery, Santa Monica, USA 2009 29 Palms, CA, Moravian Gallery, Brno, République tchèque 2008 Sidewinder, Städtische Galerie am Mozartplatz, Salzbourg, Autriche 2007 Wastelands, Kunstverein Recklinghausen, Allemagne 2006 Wastelands, Zephyr / Reiss-Engelhorn-Museen, Mannheim, Allemagne 2005 Last Picture Show, Galerie Caprice Horn, Berlin, Allemagne 2004 Suburbia, Galerie Kuttner Siebert, Berlin, Allemagne 2004 Stefanie Schneider, Galerie Michael Sturm, Stuttgart, Allemagne Expositions collectives
2014 Nude, Pop-up Art Gallery Berlin, Allemagne 2013 Images for Images, GASK – Gallery of the Central Bohemian Region, Kutná Hora, République tchèque 2013 The Polaroid Years: Instant Photography and Experimentation, Frances Lehman Loeb Art Center, Poughkeepsie, USA 2013 Road Atlas - Straßenfotografie, DZ Bank Collection, Kunsthalle Erfurt, Allemagne 2012 Polaroid (Im)Possible – The Westlicht Collection, Forum de la culture et de l’économie du land de Rhénanie du Nord-Westphalie, Düsseldorf, Allemagne 2010 Mapping Worlds: Welten verstehen – Aufbruch in die Gegenwart, 8ème triennale internationale de la photo, Esslingen, Allemagne 2009 True Lies, Kunsthaus Essen, Allemagne 2008 Les Rencontres d’Arles, organisées par Christian Lacroix, nominée pour le prix découverte 2007 Breaking the Waves, Arthaus, Los Angeles, USA 2006 Artists for Tichy - Tichy for Artists, Museum für Moderne Kunst, Passau, Allemagne 2006 Out of the Camera: Analoge Fotografie im digitalen Zeitalter, Kunstverein, Bielefeld, Allemagne Land in Translation, Riverside Museum, USA 2005 Zaunwelten, Museum für Kommunikation Berlin, Allemagne 2005 Polaroid als Geste, Museum für Fotografie, Brunswick, Allemagne 2002 Realities and Histoires d'amour, Kunstverein, Ulm, Allemagne 2001 Night on Earth, Kunsthalle Münster, Allemagne