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La Guarida #3

2007 / 2008 MHI14
Sizes:
75 x 100
Derniers exemplaires
112 x 150
Épuisé
Execution/framing
Contrecollage sous verre acrylique
épaisseur 2 mm brillant, sans cadre, 75 x 100 cm (Dimensions extérieures) Largeur de profil 15 mm avec verre acrylique brillant , érable canadien naturel, 79,4 x 104,4 cm (Dimensions extérieures) Sur papier premium (brillant) non monté ou encadré. Expédié roulé.
épaisseur 2 mm brillant, sans cadre, 75 x 100 cm (Dimensions extérieures)

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INFORMATIONS SUR LE BAGROUND
MAROC

Le photographe allemand Michael Himpel s’est penché sur l’architecture traditionnelle du Maroc en poussant les portes des vieilles demeures colorées de la kasbah Taourirt. Libérés de tout mobilier, de toute trace de vie contemporaine, les détails architecturaux de ces précieux intérieurs sont immédiatement visibles. Mosaïques miniatures, embrasures de fenêtres aux teintes vives, contrastes inhabituels : leurs ornements ô combien élaborés sont l’expression d’un savoir-faire ancestral et d’une culture soucieuse des formes. Ici, les pièces immensément hautes sont baignées d’une lumière qui se fond dans la chaleur des tons. Un reflet se pose sur le sol en marbre pour le rafraîchir. Témoins d’une autre époque, ces bâtisses ont traversé les âges avec une remarquable dignité.
Stefan Reisner

LES BELLES RUINES DE LA RÉVOLUTION

Le centre culturel Carlos, les chambres au-dessus du célèbre hôtel « La guerida », un ancien hôpital, les appartements dans les villas que les barons du sucre ont fui depuis bien longtemps – quelque chose a particulièrement frappé le photographe de Francfort, Michael Himpel : il n’y a presque pas de meubles ! Toutes les pièces qu’il avait prévu de photographier dans la capitale cubaine avaient été vidées en un rien de temps même si c’étaient des familles entières qui y habitaient. Tout ce qui restait était une grandezza à son déclin, le charme des ruines, les murs et les plafonds marqués par l’histoire. Michael Himpel s’était rendu à La Havane pour photographier dans ce décor évocateur du mobilier contemporain, mêlant ainsi le charme et l’insouciance de l’esprit des tropiques à la sévérité de l’élégance urbaine.

Mas il y a l’autre côté de la médaille. Les efforts très inégaux quant à l’entretien de la vieille ville de La Havane. L’héritage historique est arrangé de toutes pièces pour le visiteur et la ville tend de plus en plus à se transformer en musée. En fond musical il y a la bande son du film que Wim Wenders a réalisé à la fin des années 90 « Buena Vista Social Club ». Le film a eu une grande influence sur cette esthétique des façades et des espaces en ruine et a éveillé cette nostalgie de la joie de vivre des gens du Sud qui malgré la misère et les ruines savent rire, dansent et font de la musique sans répit. Mais justement, ces hommes hors du commun, obligés de vivre dans des palais délabrés ne rêvent pas de ruines mais plutôt d’un chez-soi confortable, chose qui la plupart du temps n’est pas donnée à Cuba. Ce que l’on veut encore et toujours à Cuba c’est du changement, une vie qui, au milieu de toute cette beauté historique, serait meilleure.

Outre Michael Himpel, René Burri ou Wim Wenders, d’autres artistes et documentaristes sont partis ces dernières décennies sur les traces de ce délabrement fascinant. Deux d’entre eux sont Florian Borchmeyer et Matthias Hentschler qui avec leur film La Havane. Le nouvel art de construire des ruines ont gagné nombre de prix, sont parvenus à analyser le problème en détail, en tenant compte des paramètres esthétiques et humains. Voici un extrait de l’introduction à la « Ruinologie » allemande et cubaine de Florian Borchmeyer :

« Le nouvel art de penser la ruine
Le caractère de ruine habitée fait de La Havane, l’incarnation d’un rêve de philosophes vieux de plusieurs siècles qu’on retrouve en particulier chez des penseurs allemands tels Georg Simmel ou Walter Benjamin. Comme à travers l’érosion d’un bâtiment, les traces indélébiles du temps, la pérennité des choses humaines et leur reconquête par la force de la nature devenaient immédiatement appréhendables, ces penseurs voyaient dans la ruine, le dernier stade d’achèvement architectural, et même, un idéal de beauté universelle. Après l’utopie du communisme, l’utopie de la ruine à Cuba a trouvé en La Havane, un terrain de rêves et d’expérimentations idéal. Et ces penseurs allemands qui au cours des derniers siècles ont célébré les ruines trouvent aujourd’hui une descendance inattendue dans les Caraïbes. De jeunes artistes et intellectuels cubains ont fait de La Havane, de ses ruines et de cette ville en ruine qui est au centre de leur vie, le centre de leur pensée et de leur création. L’écrivain Antonio José Ponte et l’artiste Carlos Garaicoa se définissent eux-mêmes comme « ruinologistes ». Ce qui les différencie pourtant de leurs précurseurs européens, c’est le manque de distance, l’absence de regard extérieur : car eux-mêmes vivent au quotidien dans ces ruines de La Havane. »
VITA
1961Né à Götzenhain, Allemagne
1978-1981Formation d’imprimeur et de reprographiste
1984-1993Études à l’École Supérieure de Darmstadt, Allemagne
Diplôme de design et communication
1986-1992Travaille comme photographe indépendant et assistant auprès de différents photographes
seit 1990Ouvre son propre studio
Himpel travaille en indépendant comme photodesigner, spécialisé dans la nature morte, la photographie publicitaire, industrielle et alimentaire. Ses clients sont des entreprises, des maisons d’édition, des agences publicitaires ainsi que des communes et des institutions.
Expositions
2001Schwein gehabt?, Betriebskantine Cassellastraße
2004Unterwegs, Galerie Rotebühlplatz, AWI exposition de groupe, Stuttgart, Allemagne
2003Daheim, Galerie Rotebühlplatz, AWI exposition de groupe, Stuttgart, Allemagne
2002Look an meal at 2nd floor, projet d'exhibition et d'internet (www.secondfloor.gmxhome.de)
2000Prost Mahlzeit, Betriebskantine Cassellastraße
2000Best of AWI, Photokina Cologne, Meet the Professionals
1997Exposition des prix d’encouragement de la ville de Dreieich, Allemagne

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