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INFORMATIONS SUR LE BAGROUND
Il est aisé de reconnaître que la photographe puise ses racines dans la peinture. Elle ne fascine pas seulement le monde de l’art par l’éclat de ses couleurs, mais par le dialogue fabuleux qu’elle établit entre texture et matérialité également. Dans ses œuvres, l’artiste engendre un tourbillon virtuel attirant le regard vers des profondeurs abyssales.
Menin parle de ses compositions comme des « photographies intérieures, des paysages désordonnés », et se réfère ainsi à la proximité inouïe qui réside entre le caractère humain et la complexité de la nature. Ses œuvres s’inspirent entre autres de Pierre Paul Rubens et des primitifs flamands – courant artistique des XVe et XVIe siècles dont Jan van Eyck, Hans Memling et Rogier van der Weyden, notamment, furent les membres éminents. Le lien vers les maîtres néerlandais se manifeste dans l’obstination de Menin à esquisser dans des mondes fictifs une forme singulière de réalité. Après des études à l’École de recherche graphique de Bruxelles, Isabelle Menin se consacre d’abord à la peinture et à l’illustration. S’ensuivent alors rapidement de nombreuses expositions en Belgique. Non contente de s’être adonnée aux techniques classiques pendant presque dix ans, l’artiste voit dans l’art numérique un nouveau défi palpitant à relever. Menin trouve encore et toujours ses sujets dans la nature ; travailler les éléments floraux apparaît comme une constante dans ses compositions.
L'un des aspects les remarquables de ses œuvres se trouve dans l’association de formes pittoresques, romantiques et organiques, d’une part ; et leur réalisation technique, d’autre part. L’artiste joue sur les textures autant que sur les couleurs, photographie les fleurs une par une, scanne des fragments de plantes pour in fine les réunir dans des compositions nouvelles. Ses œuvres ont été exposées au très célèbre Carrousel du Louvre dans le cadre du salon photographique Fotofever.
« L’emploi de médiums digitaux a repoussé mes limites. Dans le travail numérique, les processus sont plus fluides, tous les éléments restent réversibles. »
VITA
1961 Naissance à Bruxelles Études d’art à l’École de recherche graphique, Bruxelles, Belgique Vit et travaille à Bruxelles, Belgique INTERVIEW
Comment en êtes-vous venu à l’art ? Racontez-nous comment tout a commencé?
Je ne me souviens pas de moi n’étant pas attirée par l’art.
Pour l’anniversaire de mes 6 ans, mon oncle m’avait emmenée à l’opéra. Il avait choisi « Carmen » qui est un opéra pas trop difficile pour un enfant. Et je pense que ma vie a définitivement basculé dans l’art à ce moment-là.
J’étais fascinée, amoureuse des décors, de la musique, des émotions, de l’intensité. Complètement et à jamais acquise à la cause de l’art. Ou à ce qu’il provoquait en moi en tout cas.
Pouvez-vous nous parler de votre processus de travail?
Mon travail est basé sur de la photographie manipulée digitalement. Je photographie bien sûr toutes les fleurs qu’on voit dans mes images, mais aussi un tas d’autres éléments, le ciel, l’eau, des morceaux de pierre, n’importe quel objet ou élément qui me donne envie de l’incorporer à mes images de par sa forme, sa couleur ou sa matière. Ensuite j’assemble tout pour recréer un genre de paysage où je pense trouver un point d’équilibre. Parfois il y a plusieurs images « terminées » ou qui pourraient être considérées comme terminées qui finissent empilées les unes sur les autres pour n’en donner qu’une au final. Il faut assembler, désassembler, empiler, ajouter et effacer jusqu’au moment ou le plaisir et l’apaisement émergent. C’est un équilibre personnel et délicat.
Quelles personnes vous inspirent?
Plutôt que « qui », je dirais « quoi ». Love.
Quels sont les artistes/œuvres d’art qui vous impressionnent le plus en ce moment?
En ce moment je suis très fascinée par l’école du paysage classique, 16ème et 17ème siècle. Le Lorrain, Poussin, Watteau etc, et par la façon dont les artistes ont cassé les codes du classicisme pour inventer des paysages délirants.
À quoi reconnaît-on une bonne œuvre d’art?
Une bonne oeuvre d’art devrait ouvrir en nous des portes vers le mystère que nous sommes, vers les parts sombres de nous-mêmes, devrait éclairer ces parts sombres, devrait nous mener au plus près du mystère de la vie, de la joie, de la douleur.
Quel but l’art doit-il poursuivre?
Je dirais que l’art existe pour que nous puissions garder l’espoir en l’humanité.
L’art rend-il heureux?
Je suppose qu’il peut parfois nous apporter un peu de bonheur puisqu’il est parfois consolateur.
Du moins il peut nous réconcilier avec la vie et alléger un peu nos souffrances, ce qui est déjà un petit morceau de bonheur.