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Martta Garcia
Zebra CrossingÀ Tokyo, le carrefour de Shibuya est l’un des croisements de voirie les plus trépidants du monde. Pendant un peu moins d’une minute, le trafic automobile s’arrête sur les… En savoir plus
Introduction Curriculum vitæ Expositions
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Informations de fond sur Martta Garcia
Introduction
Zebra Crossing
À Tokyo, le carrefour de Shibuya est l’un des croisements de voirie les plus trépidants du monde. Pendant un peu moins d’une minute, le trafic automobile s’arrête sur les quatre voies d’accès. Alors les passants affluent-ils par milliers dans toutes les directions sur cinq passages piétons. Pour l’artiste espagnole Martta García, c’est un moment de surcharge émotionnelle. Partant d’un modèle de vision humaine capable de percevoir le conscient et l’inconscient, elle transfère sur la toile cet ingérable flux humain en un système binaire opposant visible et invisible.
Le passage zébré, dont la couleur passe du blanc au gris, est destiné à une rétine artificielle, certains contenus ayant été délibérément omis de l’image et représentés uniquement par des contours. Cela correspond exactement au traitement optique du cerveau humain : inconsciemment, en effet nous omettons certains détails et complétons automatiquement les vides laissés par des habitudes visuelles préformées. Martta García s’approprie le schéma de la bande zébrée pour illustrer et contextualiser ce processus. Dans le même temps, elle transforme le passage piéton en une passerelle de couleur sur laquelle vont et viennent dans le plus grand anonymat divers protagonistes. Condensée en un langage visuel fort riche, la juxtaposition de formes abstraites, de couleurs claires et de figures démultipliées met en lumière des situations narratives visuellement surprenantes.
Née en 1974, l’artiste a toujours été fascinée par les foules et les regards fugaces, par les gestes et les manières de marcher, par les sentiments cachés et consciemment affichés. Point de départ des œuvres : ses photographies d’intersections de rues très fréquentées. Elle transfère ensuite ces prises de vue dans des peintures conceptuelles. Le spectateur est alors invité à remplir les espaces vides avec ses propres associations et idées. Il peut également réfléchir à ses fantasmes et par là même explorer le monde à travers une perception modifiée. Déjà connues en Espagne et lauréates de plusieurs prix, les œuvres de Martta García conquièrent chaque jour un peu plus le marché international de l’art.
Stephan Reisner
À Tokyo, le carrefour de Shibuya est l’un des croisements de voirie les plus trépidants du monde. Pendant un peu moins d’une minute, le trafic automobile s’arrête sur les quatre voies d’accès. Alors les passants affluent-ils par milliers dans toutes les directions sur cinq passages piétons. Pour l’artiste espagnole Martta García, c’est un moment de surcharge émotionnelle. Partant d’un modèle de vision humaine capable de percevoir le conscient et l’inconscient, elle transfère sur la toile cet ingérable flux humain en un système binaire opposant visible et invisible.
Le passage zébré, dont la couleur passe du blanc au gris, est destiné à une rétine artificielle, certains contenus ayant été délibérément omis de l’image et représentés uniquement par des contours. Cela correspond exactement au traitement optique du cerveau humain : inconsciemment, en effet nous omettons certains détails et complétons automatiquement les vides laissés par des habitudes visuelles préformées. Martta García s’approprie le schéma de la bande zébrée pour illustrer et contextualiser ce processus. Dans le même temps, elle transforme le passage piéton en une passerelle de couleur sur laquelle vont et viennent dans le plus grand anonymat divers protagonistes. Condensée en un langage visuel fort riche, la juxtaposition de formes abstraites, de couleurs claires et de figures démultipliées met en lumière des situations narratives visuellement surprenantes.
Née en 1974, l’artiste a toujours été fascinée par les foules et les regards fugaces, par les gestes et les manières de marcher, par les sentiments cachés et consciemment affichés. Point de départ des œuvres : ses photographies d’intersections de rues très fréquentées. Elle transfère ensuite ces prises de vue dans des peintures conceptuelles. Le spectateur est alors invité à remplir les espaces vides avec ses propres associations et idées. Il peut également réfléchir à ses fantasmes et par là même explorer le monde à travers une perception modifiée. Déjà connues en Espagne et lauréates de plusieurs prix, les œuvres de Martta García conquièrent chaque jour un peu plus le marché international de l’art.
Stephan Reisner
Curriculum vitæ
1974 Naissance à Saragosse, Espagne |
2013 Commence à travailler avec le peintre Eduardo Lozano |
Vit et travaille à Saragosse, Espagne |
Expositions
Expositions individuelles
2018 | Zebra Crossing, Marisa Cervantes Gallery, Saragosse, Espagne |
2017 | Invisible, Obra cultura de la CAI, Saragosse, Espagne |
2014 | On the streets, Ayuntamiento Villahermosa del Campo, Espagne |
2014 | Visible, Boston Hotel, Saragosse, Espagne |
Expositions collectives
2021 | Capsula 23, Université de Calatayud, Calatayud, Espagne |
2020 | Zebra Crossing, Eisenhauer Gallery, Edgartown, Étas-Unis |
2018 | Prize Francisco Pradilla, Villanueva de Gállego, Espagne |
2015 | Studio Eduardo Lozano, La senda del delirio, Saragosse, Espagne |
2014 | Prize Jose Lapayese, Teruel, Espagne |
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