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Killing Time I

Sizes:
70 x 53
120 x 90
Execution/framing
Contrecollage sous verre acrylique
épaisseur 2 mm brillant, sans cadre, 70 x 53 cm (Dimensions extérieures) Largeur de profil 15 mm avec verre acrylique brillant , érable canadien brun, 74,4 x 57,4 cm (Dimensions extérieures) Sur papier premium (brillant) non monté ou encadré. Expédié roulé.
épaisseur 2 mm brillant, sans cadre, 70 x 53 cm (Dimensions extérieures)
Execution/framing
Contrecollage sous verre acrylique
épaisseur 2 mm brillant, sans cadre, 120 x 90 cm (Dimensions extérieures) Largeur de profil 15 mm avec verre acrylique brillant , érable canadien brun, 124,4 x 94,4 cm (Dimensions extérieures) Sur papier premium (brillant) non monté ou encadré. Expédié roulé.
épaisseur 2 mm brillant, sans cadre, 120 x 90 cm (Dimensions extérieures)
2011 / 2017 TRN176
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TVA incluse plus € 14,90 de frais d'envoi

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INFORMATIONS SUR LE BAGROUND
« Ce n’est pas la photographie glamour statique qui m’intéresse, mais la complexité de l’identité féminine », affirme Lucia Giacani. L’artiste met en scène ses modèles dans des environnements surréels pour la plupart, laisse flotter les objets autour d’elle et joue avec des éléments surdimensionnés. Telle est sa version personnelle de la femme moderne, assaisonnée d’un soupçon d’ironie.

Dans sa série Killing Time, Giacani montre précisément cette femme, surmontant simultanément plusieurs défis tout en diffusant un très haut degré de beauté et de force. Elle passe de nombreux coups de téléphone en même temps sans affliger pour autant sa gracieuse sérénité.

Le langage iconographique qu’elle propose n’est pas sans révéler certains parallèles avec le maître à penser de Giacani, l’artiste américaine Francesca Woodman. Tout comme cette dernière et ses représentations provocantes voire dramatiques de corps féminins bizarres, Giacani met en place le décor pour des apparitions inhabituelles. Les modèles des deux artistes sont à chercher dans un environnement surréaliste, quelque part entre vivacité et aliénation. Giacani est championne dans l’art du langage subtil : elle transforme les icônes de la mode en de complexes et tout à la fois esthétiques personnages.
VITA
La photographe de mode italienne Lucia Giacani a étudié le design à Rome avant de pleinement se consacrer à la photographie de mode. Ses travaux ont paru dans des revues telles que Vogue, Vanity Fair ou encore L’Officiel, et ont même été exposés à l’Art Basel 2014 à Miami ainsi qu’à la DXB Fashion Photography Fair 2015 de Dubaï. Lucia Giacani vit à Milan.
INTERVIEW

LA COMPLEXITÉ DE L’IDENTITÉ FÉMININE


La photographe de Mode Lucia Giacani a publié ses oeuvres dans des magazines tels que Vogue, Vanity Fair et L’Officiel.

Comment avez-vous découvert la photographie ?

J’ai grandi dans la petite ville italienne de Jesi et le weekend j’empruntais souvent en cachette l’appareil photo de mon père. Avec mes amis, nous passions du temps à la campagne et cherchions des maisons paysannes abandonnées ou des anciens complexes industriels. On se déguisait, faisait les pitres, on posait et prenait des photos pour documenter cela.

Comment décririez-vous votre oeuvre à quelqu’un qui ne l’a jamais vu ?

Mon style est propre, féminin, expressif et complexe. Je fais des photographies de caractères féminins qui évoluent dans des univers surréels ou abstraits. Dans la plupart de mes travaux, il y a une progression, ils racontent une histoire ou créent une personnalité. La photographie glamour ne m’intéresse pas, mais plutôt la complexité de l’identité féminine.

Comment se passe le travail avec les stylistes, modèles et designers ?

J’organise mes séances photo à l’avance avec beaucoup de soin et je sais précisément dans quel ordre chronologique je dois procéder. Mes idées artistiques me viennent en général spontanément, mais je m’inspire aussi d’artistes et photographes, ainsi que de films, de rêves et de mes propres expériences. Après avoir établi mon storyboard et esquissé l’ambiance, je compose l’équipe. Pour cela, il faut un styliste qui choisisse les tenues et les accessoires, et un scénographe qui mette en scène le décor. Mon partenaire Max m’aide également pour les préparatifs avec ses idées créatives.

Quels sont vos critères lorsque vous choisissez vos modèles ?

C’est une véritable science que de trouver le bon modèle. En général, les castings ont lieu dans mon atelier, dans ce cas je me fie tout simplement à mon instinct, mais je penche souvent pour des rouquines pâles avec des visages peu communs.

Comment décririez-vous l’ambiance d’une séance photo ?

Je traite chaque membre de l’équipe comme un ami et essaie de créer une bonne ambiance. Parfois, je donne quelques instructions aux modèles pour qu’elles comprennent ce que je leur demande. Comme ce sont des jeunes filles, il faut parfois de la patience, mais engénéral nous tombons rapidement d’accord. La plupart des modèles sont des jeunes femmes indépendantes qui travaillent dur.

Quel équipement emportez-vous lors de vos déplacements ?

Pour les missions, l’équipement complet est mis à disposition, j’apporte donc seulement mes croquis, mon ordinateur portable et un crayon. Quand je travaille sur un projet personnel dans mon atelier, je préfère les marques Canon et Broncolor pour l’équipement photographique et l’éclairage.

Quel fut le plus grand défi que vous ayez eu à relever au début de votre carrière ? Avez-vous reçu beaucoup de soutien ?

Un sentiment de bonheur m’envahit quand je regarde en arrière et pense à toutes les difficultés, à toute l’énergie et à tout le temps que j’ai investis. Je mets toute mon énergie dans mon travail. Au début, il y avait des défis financiers et peu de budget, mais les projets ont produit des résultats magnifiques. Quand des personnes créatives partagent une vision, font confiance à leurs capacités et veulent créer quelque chose d’important, alors l’effort le plus fastidieux se transforme en une véritable passion.

Pouvez-vous nous parler d’une commande que jamais vous n’oublierez ?

Mon premier éditorial de mode pour le magazine Kult aura toujours une place particulière dans mon coeur. J’avais loué une camionnette pour aller à Milan, la séance photo avait lieu dans un complexe industriel abandonné. Comme accessoires, nous avions utilisé les vieux meubles de ma grand-mère. À l’époque, le magazine Kult m’avait passé cette commande sur la base de mes photographies noir et blanc. Je leur suis encore reconnaissante maintenant d’avoir fait confiance à une jeune artiste.

Qui d’autre participait à ce projet ?

Aaron Henrikson était le visagiste, il travaille actuellement pour Madonna. Dinalva Barros était la styliste en charge, avec qui j’ai travaillé plus tard pour Vogue Accessory. Le coiffeur était Giovanni Erroi. Pendant les préparatifs, il y a eu un petit incident : la modèle était assise sur une valise et se faisait coiffer et maquiller, quand deux policiers sont apparus et nous ont soupçonnés de travailler au noir. Avec le recul, je pense qu’ils voulaient seulement flirter avec la modèle.

Quel est le photographe qui vous a le plus influencée ?

C’est définitivement la photographe américaine Francesca Woodman, connue pour ses photos en noir et blanc. Woodman était une grande artiste et la raison pour laquelle j’ai commencé à faire de la photographie.

Comment définir une photo épatante ?

C’est une question difficile, car le mot « épatant » est lié à une sensation subjective. Je me fais mieux comprendre, non pas par la photographie, mais par la peinture : le sujet traité par des artistes comme Rembrandt ou De Kooning est sans importance, c’est le résultat qui compte. Voilà pourquoi je ne suis pas une fétichiste de technologie. Si c’est important d’avoir un bon oeil photographique, il ne s’agit pas seulement de mise en scène et de composition de l’image, mais de beaucoup d’autres choses. Un photographe doit comprendre comment utiliser la lumière, les positions et agencements dans l’image, la sémiotique et les théories des couleurs. Et même quand on maîtrise tous ces domaines, il est absolument nécessaire de comprendre l’art de la communication.

Que nous communique une photo réussie ?

Le langage visuel est plus direct que le langage parlé ou écrit, mais tout aussi complexe. Un photographe doit savoir instinctivement quelles émotions une image va évoquer. Si ces émotions sont transmises et reçues à leur état le plus pur, une forte détonation ou un chuchotement délicat par exemple, alors on a créé quelque chose d’extraordinaire.

Cet entretien avec Lucia Giacani a été conduit par la commissaire d’exposition en chef LUMAS, Heike Dander.

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